Août 19 2015
(Ottawa) – Des groupes environnementaux exigent que la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) publie une analyse de risques censurée révélant les failles du plan d’urgence hors site, si une catastrophe similaire à celle de Fukushima survenait à la centrale nucléaire de Darlington.
« La CCSN a trompé la confiance de la population en dissimulant une analyse qui démontre la vulnérabilité de la région de Toronto. Ce document doit être rendu public, afin que les failles du plan d’urgence soient abordées de manière transparente et corrigées adéquatement », affirme Shawn‐Patrick Stensil, analyste nucléaire chez Greenpeace.
La CCSN tiendra une audience publique aujourd’hui à Ottawa. Ontario Power Generation (OPG) souhaite prolonger la vie utile des quatre réacteurs vieillissants de la centrale de Darlington, située à 60 kilomètres à l’est du centre‐ville de Toronto. La requête déposée par les groupes environnementaux exige que l’analyse de risques censurée soit publiée dans un délai maximal d’un mois, afin que ses conclusions puissent être utilisées au mois de novembre à l’occasion de la deuxième phase d’audiences.
« Après avoir vu ce qui est arrivé à Fukushima, des citoyens ont voulu savoir si le plan d’urgence de la région de Toronto permettrait aux autorités de réagir adéquatement en cas d’accident grave à la centrale de Darlington. Du point de vue de la sécurité publique, il est alarmant que la CCSN refuse de divulguer les résultats objectifs de son enquête », affirme Theresa McClenaghan, directrice générale de l’Association canadienne du droit de l’environnement (ACDE).
Prétextant agir dans l’intérêt public, la CCSN a bel et bien publié une analyse de risques en 2014. Or, la Loi sur l’accès à l’information révèle que ce document comporte de nombreuses différences par rapport au document original censuré. Le document original évalue l’impact d’une catastrophe similaire à celle de Fukushima; or les résultats obtenus ont incité la direction de l’organisme à commander une autre étude portant sur un scénario beaucoup moins grave.
« La CCSN démontre encore une fois son manque de transparence envers les Canadiennes et les Canadiens, ainsi que son manque d’objectivité en matière de sûreté nucléaire. Il est temps que le prochain gouvernement fasse le ménage au sein de cet organisme. La CCSN doit protéger le public et non les intérêts de l’industrie nucléaire », affirme le docteur Gordon Edwards, président du Regroupement pour la surveillance du nucléaire.
La requête a été déposée par une coalition qui inclut l’ACDE, du Regroupement pour la surveillance du nucléaire, Durham Nuclear Awareness, Greenpeace, New Clear Free Solutions, Northwatch, l’Association canadienne des médecins pour l’environnement et Sierra Club Canada.
‐ 30 ‐
Pour plus d’informations :
Shawn‐Patrick Stensil, analyste nucléaire chez Greenpeace, 416 884 7053 (français et anglais).
Gordon Edwards, président du Regroupement pour la surveillance du nucléaire , 514‐839‐7214.
Theresa McClenaghan, directrice générale de l’ACDE, 416‐662‐8341 (cellulaire).
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Darlington : des environnementalistes réclament la publication d’une analyse de risques nucléaires censurée
(Ottawa) – Des groupes environnementaux exigent que la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) publie une analyse de risques censurée révélant les failles du plan d’urgence hors site, si une catastrophe similaire à celle de Fukushima survenait à la centrale nucléaire de Darlington.
« La CCSN a trompé la confiance de la population en dissimulant une analyse qui démontre la vulnérabilité de la région de Toronto. Ce document doit être rendu public, afin que les failles du plan d’urgence soient abordées de manière transparente et corrigées adéquatement », affirme Shawn‐Patrick Stensil, analyste nucléaire chez Greenpeace.
La CCSN tiendra une audience publique aujourd’hui à Ottawa. Ontario Power Generation (OPG) souhaite prolonger la vie utile des quatre réacteurs vieillissants de la centrale de Darlington, située à 60 kilomètres à l’est du centre‐ville de Toronto. La requête déposée par les groupes environnementaux exige que l’analyse de risques censurée soit publiée dans un délai maximal d’un mois, afin que ses conclusions puissent être utilisées au mois de novembre à l’occasion de la deuxième phase d’audiences.
« Après avoir vu ce qui est arrivé à Fukushima, des citoyens ont voulu savoir si le plan d’urgence de la région de Toronto permettrait aux autorités de réagir adéquatement en cas d’accident grave à la centrale de Darlington. Du point de vue de la sécurité publique, il est alarmant que la CCSN refuse de divulguer les résultats objectifs de son enquête », affirme Theresa McClenaghan, directrice générale de l’Association canadienne du droit de l’environnement (ACDE).
Prétextant agir dans l’intérêt public, la CCSN a bel et bien publié une analyse de risques en 2014. Or, la Loi sur l’accès à l’information révèle que ce document comporte de nombreuses différences par rapport au document original censuré. Le document original évalue l’impact d’une catastrophe similaire à celle de Fukushima; or les résultats obtenus ont incité la direction de l’organisme à commander une autre étude portant sur un scénario beaucoup moins grave.
« La CCSN démontre encore une fois son manque de transparence envers les Canadiennes et les Canadiens, ainsi que son manque d’objectivité en matière de sûreté nucléaire. Il est temps que le prochain gouvernement fasse le ménage au sein de cet organisme. La CCSN doit protéger le public et non les intérêts de l’industrie nucléaire », affirme le docteur Gordon Edwards, président du Regroupement pour la surveillance du nucléaire.
La requête a été déposée par une coalition qui inclut l’ACDE, du Regroupement pour la surveillance du nucléaire, Durham Nuclear Awareness, Greenpeace, New Clear Free Solutions, Northwatch, l’Association canadienne des médecins pour l’environnement et Sierra Club Canada.
‐ 30 ‐
Pour plus d’informations :
Shawn‐Patrick Stensil, analyste nucléaire chez Greenpeace, 416 884 7053 (français et anglais).
Gordon Edwards, président du Regroupement pour la surveillance du nucléaire , 514‐839‐7214.
Theresa McClenaghan, directrice générale de l’ACDE, 416‐662‐8341 (cellulaire).
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