Avr 13 2015
Kincardine (Ontario) – « Les exigences réglementaires ambiguës de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) mettent en danger les Ontariens » selon les groupes environnementaux qui font des présentations lors des audiences de cette semaine sur la demande de Bruce Power de continuer à exploiter la centrale nucléaire Bruce. «
L’amalgame que fait la CCSN entre de vagues exigences réglementaires et le fait de s’appuyer sur les évaluations du secteur permet aux détenteurs de permis tels que Bruce Power de minimiser les risques et d’éviter de prévoir des mesures de préparation aux situations d’urgence ou de procéder à des améliorations de la sûreté. C’est pourquoi nous exigeons une plus grande surveillance de la centrale nucléaire de Bruce par le public », a déclaré Theresa McClenaghan, directrice générale de l’Association canadienne de droit de l’environnement (ACDE).
Au cours des audiences de cette semaine, l’ACDE et Greenpeace ont fait des présentations détaillées sur les écarts et les déficiences relevés dans les normes de sûreté de la CCSN. Ces deux organismes affirment que leur examen des documents les plus récents et rendus publics sur la sûreté de la centrale révèle que le risque d’accident a augmenté de façon spectaculaire et que les plans d’intervention provinciaux et municipaux en cas d’urgence nucléaire en dehors du site sont incomplets, même si la centrale est exploitée depuis des années.
« On ne s’intéresse pas au risque croissant d’accident ni au fait que les plans d’intervention en cas d’urgence sont incomplets, essentiellement parce que la CCSN permet à Bruce Power de s’autoréguler. Cela est inacceptable et dangereux », a déclaré Shawn-Patrick Stensil, analyste principal de la question nucléaire à Greenpeace.
Cette semaine, l’ACDE et Greenpeace demanderont à la CCSN de n’accorder qu’un permis temporaire à Bruce Power afin que les plans de sûreté et d’intervention en cas d’urgence puissent être évalués avant que Bruce Power ne soit autorisée à entamer la reconstruction des réacteurs restants de Bruce A.
Avec huit réacteurs, le site de Bruce est la plus grande centrale nucléaire au monde. L’un des plus vieux réacteurs de Bruce A devait être arrêté l’année prochaine, puis reconstruit afin de continuer à fonctionner, mais Bruce Power a déclaré avoir retardé ces réparations jusqu’à l’obtention d’un nouveau contrat d’achat d’énergie de plusieurs milliards de dollars avec le gouvernement de l’Ontario.
« Si l’on tient compte des lacunes et des déficiences dans les exigences réglementaires, des plans en cas d’urgence qui sont incomplets et de l’augmentation du risque d’accident aux réacteurs de Bruce A, un permis de cinq an est trop long. Nous avons besoin d’un examen plus attentif par le public des actions de la CCSN et de Bruce Power avant qu’on n’envisage la prolongation de la durée de vie des réacteurs de Bruce A », a déclaré M. Stensil.
Plus tard cette semaine, Mme McClenaghan et M. Stensil feront des présentations devant la Commission pour demander des règles plus claires, une plus grande surveillance par le public et l’octroi d’un permis plus court.
– 30 –
Pour de plus amples informations :
Marie Ambrose, Agent des communications, Greenpeace Canada, 416-930-9055 (cellulaire)
Shawn-Patrick Stensil, analyste principal de la question nucléaire, Greenpeace, 416-884-7053 (anglais/français)
Theresa McClenaghan, directrice générale de l’ACDE, 416-662-8341 (cellulaire)
Des environnementalistes s’inquiètent de la relation entre Bruce Power et son organisme de réglementation
https://www.cela.ca/node/3020
Communiqué de presse conjoint de l’ACDE et de Greenpeace
Kincardine (Ontario) – « Les exigences réglementaires ambiguës de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) mettent en danger les Ontariens » selon les groupes environnementaux qui font des présentations lors des audiences de cette semaine sur la demande de Bruce Power de continuer à exploiter la centrale nucléaire Bruce. «
L’amalgame que fait la CCSN entre de vagues exigences réglementaires et le fait de s’appuyer sur les évaluations du secteur permet aux détenteurs de permis tels que Bruce Power de minimiser les risques et d’éviter de prévoir des mesures de préparation aux situations d’urgence ou de procéder à des améliorations de la sûreté. C’est pourquoi nous exigeons une plus grande surveillance de la centrale nucléaire de Bruce par le public », a déclaré Theresa McClenaghan, directrice générale de l’Association canadienne de droit de l’environnement (ACDE).
Au cours des audiences de cette semaine, l’ACDE et Greenpeace ont fait des présentations détaillées sur les écarts et les déficiences relevés dans les normes de sûreté de la CCSN. Ces deux organismes affirment que leur examen des documents les plus récents et rendus publics sur la sûreté de la centrale révèle que le risque d’accident a augmenté de façon spectaculaire et que les plans d’intervention provinciaux et municipaux en cas d’urgence nucléaire en dehors du site sont incomplets, même si la centrale est exploitée depuis des années.
« On ne s’intéresse pas au risque croissant d’accident ni au fait que les plans d’intervention en cas d’urgence sont incomplets, essentiellement parce que la CCSN permet à Bruce Power de s’autoréguler. Cela est inacceptable et dangereux », a déclaré Shawn-Patrick Stensil, analyste principal de la question nucléaire à Greenpeace.
Cette semaine, l’ACDE et Greenpeace demanderont à la CCSN de n’accorder qu’un permis temporaire à Bruce Power afin que les plans de sûreté et d’intervention en cas d’urgence puissent être évalués avant que Bruce Power ne soit autorisée à entamer la reconstruction des réacteurs restants de Bruce A.
Avec huit réacteurs, le site de Bruce est la plus grande centrale nucléaire au monde. L’un des plus vieux réacteurs de Bruce A devait être arrêté l’année prochaine, puis reconstruit afin de continuer à fonctionner, mais Bruce Power a déclaré avoir retardé ces réparations jusqu’à l’obtention d’un nouveau contrat d’achat d’énergie de plusieurs milliards de dollars avec le gouvernement de l’Ontario.
« Si l’on tient compte des lacunes et des déficiences dans les exigences réglementaires, des plans en cas d’urgence qui sont incomplets et de l’augmentation du risque d’accident aux réacteurs de Bruce A, un permis de cinq an est trop long. Nous avons besoin d’un examen plus attentif par le public des actions de la CCSN et de Bruce Power avant qu’on n’envisage la prolongation de la durée de vie des réacteurs de Bruce A », a déclaré M. Stensil.
Plus tard cette semaine, Mme McClenaghan et M. Stensil feront des présentations devant la Commission pour demander des règles plus claires, une plus grande surveillance par le public et l’octroi d’un permis plus court.
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Pour de plus amples informations :
Marie Ambrose, Agent des communications, Greenpeace Canada, 416-930-9055 (cellulaire)
Shawn-Patrick Stensil, analyste principal de la question nucléaire, Greenpeace, 416-884-7053 (anglais/français)
Theresa McClenaghan, directrice générale de l’ACDE, 416-662-8341 (cellulaire)
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