Oct 19 2018
Toronto – L’utilisation de l’amiante et de produits qui en contiennent sera interdite au Canada à partir du 30 décembre 2018 en vertu du nouveau règlement adopté aujourd’hui par le gouvernement canadien. Le Canada se joint à plus de 55 pays qui ont interdit l’utilisation de l’amiante. Ce règlement, appuyé à grande échelle au Canada, est une étape essentielle pour mettre fin aux risques liés à l’exposition à l’amiante et pour protéger la santé des travailleurs et du grand public.
« Nous saluons les efforts du gouvernement du Canada qui a pris cette mesure importante pour réduire de manière radicale l’exposition future des Canadiens, surtout des travailleurs, aux méfaits liés à l’amiante », a déclaré Theresa McClenaghan, directrice générale et conseillère juridique de l’Association canadienne du droit de l’environnement. « Cette interdiction marque un virage essentiel dans l’historique de l’utilisation, de la fabrication, de l’importation et de l’exportation de l’amiante au Canada. »
Le règlement interdit l’importation, l’utilisation, la vente, la fabrication et l’exportation de l’amiante et de produits qui contiennent de l’amiante et définit les régimes de délivrance et de déclaration pour une gamme restreinte d’utilisations autorisées.
« L’élimination de l’utilisation de l’amiante est une occasion d’innovation et de recherche pour trouver des alternatives sécuritaires à l’utilisation de l’amiante, par exemple dans les plaquettes de frein et les tuyaux en amiante-ciment. Cela créera des emplois au Canada », a déclaré Alec Farquhar, coordonnateur d’Asbestos Free Canada. C’est une très bonne chose ! Les réserves d’amiante et de produits qui contiennent de l’amiante ne seront plus permises après l’entrée en vigueur du règlement ».
En 2011, il y a eu environ 530 nouveaux cas de mésothéliome et 1900 cas de cancer du poumon dus à une exposition à l’amiante. « Le nombre de nouveaux cancers liés à l’amiante ne cesse d’augmenter et nous devons déployer tous les efforts possibles pour mettre fin à cette augmentation », a expliqué Paul Demers, directeur du Occupational Cancer Research Centre.
« Les victimes des maladies professionnelles liées à l’amiante de Chemical Valley (Sarnia) félicitent le gouvernement canadien pour cette première étape vers l’interdiction de l’amiante. Les premières étapes sont importantes et préparent les mesures à prendre pour régler les problèmes laissés par l’amiante et mettre en place un registre de bâtiments et un registre médical. À partir de maintenant, les Canadiens seront mieux protégés contre les risques futurs d’exposition à l’amiante », a déclaré Sandra Kinart, présidente de Victims of Chemical Valley for Asbestos & Occupational Diseases.
Le règlement modifiera de manière importante l’utilisation de l’amiante dans certaines industries clés, comme la construction et le secteur de l’automobile; cependant, quelques exclusions seront permises, notamment pour l’usine de chlore et de soude caustique jusqu’en 2029, pour les installations nucléaires et les équipements militaires et pour la réutilisation de résidus miniers et de matériaux de construction de route.
« La Canadian Mesothelioma Foundation félicite le gouvernement pour l’adoption de cette importante mesure interdisant l’amiante au Canada. C’est une première étape vraiment formidable. Ceux parmi nous qui ont été touchés personnellement par le mésothéliome, un cancer mortel causé par l’exposition à l’amiante, sont très heureux de ce développement. Nous reconnaissons le besoin de traiter le problème de la présence continue de l’amiante dans notre pays et nous nous espérons collaborer avec le gouvernement et les autres intervenants pour faire avancer ce dossier », a souligné Eudice Goldberg, MD, FRCPC, présidente du conseil d’administration de la Canadian Mesothelioma Foundation.
« La présence de l’amiante dans les milieux de travail contaminés est un problème que nous devons traiter avec des mesures appliquées rigoureusement et en coordination avec les autorités fédérales, provinciales et territoriales, responsables de la santé et de la sécurité au travail. Les meilleures pratiques, les systèmes de gestion de la santé et de la sécurité et les initiatives de prévention conjointes, impliquant les travailleurs et les employeurs, sont essentiels si nous souhaitons protéger les travailleurs canadiens contre les risques d’exposition », a déclaré Larry Stoffman, Affaires législatives et réglementaires (Santé et sécurité au travail), Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce, section locale 1518. « L’élimination des limites élevées d’exposition (ces limites sont 10 fois plus élevées au Québec qu’ailleurs) et l’élimination progressive des résidus miniers contenant de l’amiante constituent des mesures essentielles que nous devons prendre. »
« Nos membres travaillent depuis longtemps pour assurer l’interdiction de l’amiante au Canada – ce jour est enfin arrivé », a déclaré le président d’Unifor, Jerry Dias. « Aujourd’hui, nous nous réjouissons de cette annonce, mais nous ne devons jamais oublier les personnes qui ont souffert et qui continuent à souffrir aujourd’hui de maladies liées à l’amiante. Nos gouvernements auraient pu intervenir plus tôt et de manière plus importante », a précisé M. Dias.
“Les Syndicats des métiers de la construction du Canada (SMCC) sont fiers du rôle qu’ils ont joué pour convaincre le gouvernement Trudeau d’interdire l’amiante. Pour la santé de nos membres, de leurs familles, des personnes qui leur sont chères et de tous les travailleurs en général, nous avons toujours essayé, dans ce dossier, de mettre la barre assez haut. Nous sommes heureux de voir que le parti libéral a pris les mesures audacieuses et nécessaires pour réaliser cette interdiction! », a dit Arlene Dunn, directrice adjointe, des Syndicats des métiers de la construction du Canada. « Il s’agit d’une importante réalisation historique et nous saluons les efforts du gouvernement ! Il reste beaucoup de travail à faire pour régler les problèmes liés à l’amiante qui perdurent, notamment la création de registres et de règlements concernant les lieux où il y a un risque d’exposition à l’amiante, le financement et la formation appropriée pour la remise en état efficace et l’indemnisation des nombreuses victimes. Nous sommes convaincus que nous avons maintenant le bon partenaire pour réaliser tout ce travail ! »
La Fédération du travail de la Colombie-Britannique se réjouit du nouveau règlement interdisant l’amiante au Canada qui entrera en vigueur le 30 décembre 2018. Les lieux de travail contaminés à l’amiante est un problème qui exigera de solides mesures de mise en application et des stratégies de prévention conjointes mises en place par les travailleurs et les employeurs qui devront être coordonnées par toutes les autorités fédérales, provinciales et territoriales responsables de la santé et de la sécurité au travail », a déclaré Nina Hansen, directrice intérimaire des opérations, à la Fédération du travail de la Colombie-Britannique.
« Le Canada met fin à l’utilisation de l’amiante dans notre pays”, a précisé Laura Lozanski, de l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université. « Il reste encore de nombreux défis très complexes en raison de la présence continue de l’amiante au Canada. Il incombe au gouvernement fédéral d’offrir davantage d’implications et de ressources afin que nous puissions vaincre les maladies liées à l’amiante dans les décennies à venir. Nous encourageons le gouvernement à poursuivre ce travail et à adopter une stratégie nationale axée sur les problèmes liés à l’amiante, toujours présente dans notre société ».
-30-
Pour plus d’informations ou pour une demande d’entrevue, veuillez contacter :
Fe de Leon, MPH, Association canadienne du droit de l’environnement Tél: 416-960-2284 poste 7223 ;
Courriel : deleonf@cela.ca
Laura Lozanski, Association Canadienne des professeures et professeurs d’université Tél: 613-820-2270 poste 168 ;
Courriel : lozanski@caut.ca
Le Canada arrive à la fin d’un long parcours menant à l’interdiction de l’amiante: Moment crucial pour interdire les produits qui contiennent de l’amiante et pour mettre fin aux risques d’exposition
Toronto – L’utilisation de l’amiante et de produits qui en contiennent sera interdite au Canada à partir du 30 décembre 2018 en vertu du nouveau règlement adopté aujourd’hui par le gouvernement canadien. Le Canada se joint à plus de 55 pays qui ont interdit l’utilisation de l’amiante. Ce règlement, appuyé à grande échelle au Canada, est une étape essentielle pour mettre fin aux risques liés à l’exposition à l’amiante et pour protéger la santé des travailleurs et du grand public.
« Nous saluons les efforts du gouvernement du Canada qui a pris cette mesure importante pour réduire de manière radicale l’exposition future des Canadiens, surtout des travailleurs, aux méfaits liés à l’amiante », a déclaré Theresa McClenaghan, directrice générale et conseillère juridique de l’Association canadienne du droit de l’environnement. « Cette interdiction marque un virage essentiel dans l’historique de l’utilisation, de la fabrication, de l’importation et de l’exportation de l’amiante au Canada. »
Le règlement interdit l’importation, l’utilisation, la vente, la fabrication et l’exportation de l’amiante et de produits qui contiennent de l’amiante et définit les régimes de délivrance et de déclaration pour une gamme restreinte d’utilisations autorisées.
« L’élimination de l’utilisation de l’amiante est une occasion d’innovation et de recherche pour trouver des alternatives sécuritaires à l’utilisation de l’amiante, par exemple dans les plaquettes de frein et les tuyaux en amiante-ciment. Cela créera des emplois au Canada », a déclaré Alec Farquhar, coordonnateur d’Asbestos Free Canada. C’est une très bonne chose ! Les réserves d’amiante et de produits qui contiennent de l’amiante ne seront plus permises après l’entrée en vigueur du règlement ».
En 2011, il y a eu environ 530 nouveaux cas de mésothéliome et 1900 cas de cancer du poumon dus à une exposition à l’amiante. « Le nombre de nouveaux cancers liés à l’amiante ne cesse d’augmenter et nous devons déployer tous les efforts possibles pour mettre fin à cette augmentation », a expliqué Paul Demers, directeur du Occupational Cancer Research Centre.
« Les victimes des maladies professionnelles liées à l’amiante de Chemical Valley (Sarnia) félicitent le gouvernement canadien pour cette première étape vers l’interdiction de l’amiante. Les premières étapes sont importantes et préparent les mesures à prendre pour régler les problèmes laissés par l’amiante et mettre en place un registre de bâtiments et un registre médical. À partir de maintenant, les Canadiens seront mieux protégés contre les risques futurs d’exposition à l’amiante », a déclaré Sandra Kinart, présidente de Victims of Chemical Valley for Asbestos & Occupational Diseases.
Le règlement modifiera de manière importante l’utilisation de l’amiante dans certaines industries clés, comme la construction et le secteur de l’automobile; cependant, quelques exclusions seront permises, notamment pour l’usine de chlore et de soude caustique jusqu’en 2029, pour les installations nucléaires et les équipements militaires et pour la réutilisation de résidus miniers et de matériaux de construction de route.
« La Canadian Mesothelioma Foundation félicite le gouvernement pour l’adoption de cette importante mesure interdisant l’amiante au Canada. C’est une première étape vraiment formidable. Ceux parmi nous qui ont été touchés personnellement par le mésothéliome, un cancer mortel causé par l’exposition à l’amiante, sont très heureux de ce développement. Nous reconnaissons le besoin de traiter le problème de la présence continue de l’amiante dans notre pays et nous nous espérons collaborer avec le gouvernement et les autres intervenants pour faire avancer ce dossier », a souligné Eudice Goldberg, MD, FRCPC, présidente du conseil d’administration de la Canadian Mesothelioma Foundation.
« La présence de l’amiante dans les milieux de travail contaminés est un problème que nous devons traiter avec des mesures appliquées rigoureusement et en coordination avec les autorités fédérales, provinciales et territoriales, responsables de la santé et de la sécurité au travail. Les meilleures pratiques, les systèmes de gestion de la santé et de la sécurité et les initiatives de prévention conjointes, impliquant les travailleurs et les employeurs, sont essentiels si nous souhaitons protéger les travailleurs canadiens contre les risques d’exposition », a déclaré Larry Stoffman, Affaires législatives et réglementaires (Santé et sécurité au travail), Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce, section locale 1518. « L’élimination des limites élevées d’exposition (ces limites sont 10 fois plus élevées au Québec qu’ailleurs) et l’élimination progressive des résidus miniers contenant de l’amiante constituent des mesures essentielles que nous devons prendre. »
« Nos membres travaillent depuis longtemps pour assurer l’interdiction de l’amiante au Canada – ce jour est enfin arrivé », a déclaré le président d’Unifor, Jerry Dias. « Aujourd’hui, nous nous réjouissons de cette annonce, mais nous ne devons jamais oublier les personnes qui ont souffert et qui continuent à souffrir aujourd’hui de maladies liées à l’amiante. Nos gouvernements auraient pu intervenir plus tôt et de manière plus importante », a précisé M. Dias.
“Les Syndicats des métiers de la construction du Canada (SMCC) sont fiers du rôle qu’ils ont joué pour convaincre le gouvernement Trudeau d’interdire l’amiante. Pour la santé de nos membres, de leurs familles, des personnes qui leur sont chères et de tous les travailleurs en général, nous avons toujours essayé, dans ce dossier, de mettre la barre assez haut. Nous sommes heureux de voir que le parti libéral a pris les mesures audacieuses et nécessaires pour réaliser cette interdiction! », a dit Arlene Dunn, directrice adjointe, des Syndicats des métiers de la construction du Canada. « Il s’agit d’une importante réalisation historique et nous saluons les efforts du gouvernement ! Il reste beaucoup de travail à faire pour régler les problèmes liés à l’amiante qui perdurent, notamment la création de registres et de règlements concernant les lieux où il y a un risque d’exposition à l’amiante, le financement et la formation appropriée pour la remise en état efficace et l’indemnisation des nombreuses victimes. Nous sommes convaincus que nous avons maintenant le bon partenaire pour réaliser tout ce travail ! »
La Fédération du travail de la Colombie-Britannique se réjouit du nouveau règlement interdisant l’amiante au Canada qui entrera en vigueur le 30 décembre 2018. Les lieux de travail contaminés à l’amiante est un problème qui exigera de solides mesures de mise en application et des stratégies de prévention conjointes mises en place par les travailleurs et les employeurs qui devront être coordonnées par toutes les autorités fédérales, provinciales et territoriales responsables de la santé et de la sécurité au travail », a déclaré Nina Hansen, directrice intérimaire des opérations, à la Fédération du travail de la Colombie-Britannique.
« Le Canada met fin à l’utilisation de l’amiante dans notre pays”, a précisé Laura Lozanski, de l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université. « Il reste encore de nombreux défis très complexes en raison de la présence continue de l’amiante au Canada. Il incombe au gouvernement fédéral d’offrir davantage d’implications et de ressources afin que nous puissions vaincre les maladies liées à l’amiante dans les décennies à venir. Nous encourageons le gouvernement à poursuivre ce travail et à adopter une stratégie nationale axée sur les problèmes liés à l’amiante, toujours présente dans notre société ».
-30-
Pour plus d’informations ou pour une demande d’entrevue, veuillez contacter :
Fe de Leon, MPH, Association canadienne du droit de l’environnement Tél: 416-960-2284 poste 7223 ;
Courriel : deleonf@cela.ca
Laura Lozanski, Association Canadienne des professeures et professeurs d’université Tél: 613-820-2270 poste 168 ;
Courriel : lozanski@caut.ca
Share: