https://www.cela.ca/node/3010
Mar 25 2015
TORONTO — L’Association canadienne du droit de l’environnement (ACDE) continue de soutenir le gouvernement de l’Ontario dans son projet de parvenir à une réduction de 80 % de l’utilisation des semences de maïs ou de soja traitées aux néonicotinoïdes (néonics) au cours des deux prochaines années.
Une version provisoire de la réglementation a été affichée cette semaine sur le Registre environnemental de l’Ontario en vue de susciter les commentaires du public; son entrée en vigueur est prévue pour juillet 2015.
« L’Ontario réagit rapidement afin de régler un problème grave. Les Ontariens ont démontré un appui massif pour des mesures de protection des pollinisateurs et ce règlement est une étape importante dans cette direction », a déclaré Kathleen Cooper, chercheuse principale de l’ACDE.
Les données scientifiques indiquent de plus en plus qu’il y a un lien important entre les pesticides néonicotinoïdes, ou néonics, et les taux anormalement élevés de mortalité constatés parmi les abeilles et les dommages subis par d’autres pollinisateurs sauvages, comme les oiseaux, les papillons, les bourdons et les vers de terre. Cette conclusion provient d’une analyse complète préparée par le Groupe de travail international sur les pesticides systémiques (en anglais seulement). Partout dans le monde, les néonics sont devenus les pesticides le plus largement utilisés, souvent en remplacement d’anciens produits dangereux. Presque toutes les semences de maïs et 60 % des semences de soja plantées en Ontario sont traitées avec des néonics, lesquels sont aussi largement utilisés sur les autres cultures. «
Malheureusement, dans le cas des néonics, nous avons remplacé de mauvais produits chimiques par des produits encore plus nocifs au lieu de passer à des choix plus sûrs, a déclaré Mme Cooper. L’Ontario a choisi d’agir de manière décisive et nous soutiendrons ce règlement en tant qu’étape importante vers des pratiques plus viables du point de vue de l’environnement pour les producteurs de grains de l’Ontario. »
Le règlement propose l’entrée en vigueur des premières mesures lors de la saison de culture 2016, et de la plupart des exigences en 2017. L’abandon des néonics sera aussi appuyé par des programmes de formation. Pour le moment, l’Ontario est le premier territoire de compétence en Amérique du Nord à adopter une réglementation sur les néonics afin de réagir directement à la menace qui pèse sur les pollinisateurs. La province suit les mesures plus rigoureuses adoptées en 2014 par la Commission européenne, qui a mis en place un moratoire de deux ans sur certaines utilisations des néonics.
L’ACDE fera des commentaires sur la version provisoire des règlements d’ici au 7 mai.
– 30 –
Pour plus d’information :
Kathleen Cooper, chercheuse principale, 705 341-2488, kcooper@cela.ca
Le gouvernement de l’Ontario affiche la version provisoire des règlements sur les néonics – une première étape importante dans la protection des pollinisateurs
https://www.cela.ca/node/3010
TORONTO — L’Association canadienne du droit de l’environnement (ACDE) continue de soutenir le gouvernement de l’Ontario dans son projet de parvenir à une réduction de 80 % de l’utilisation des semences de maïs ou de soja traitées aux néonicotinoïdes (néonics) au cours des deux prochaines années.
Une version provisoire de la réglementation a été affichée cette semaine sur le Registre environnemental de l’Ontario en vue de susciter les commentaires du public; son entrée en vigueur est prévue pour juillet 2015.
« L’Ontario réagit rapidement afin de régler un problème grave. Les Ontariens ont démontré un appui massif pour des mesures de protection des pollinisateurs et ce règlement est une étape importante dans cette direction », a déclaré Kathleen Cooper, chercheuse principale de l’ACDE.
Les données scientifiques indiquent de plus en plus qu’il y a un lien important entre les pesticides néonicotinoïdes, ou néonics, et les taux anormalement élevés de mortalité constatés parmi les abeilles et les dommages subis par d’autres pollinisateurs sauvages, comme les oiseaux, les papillons, les bourdons et les vers de terre. Cette conclusion provient d’une analyse complète préparée par le Groupe de travail international sur les pesticides systémiques (en anglais seulement). Partout dans le monde, les néonics sont devenus les pesticides le plus largement utilisés, souvent en remplacement d’anciens produits dangereux. Presque toutes les semences de maïs et 60 % des semences de soja plantées en Ontario sont traitées avec des néonics, lesquels sont aussi largement utilisés sur les autres cultures. «
Malheureusement, dans le cas des néonics, nous avons remplacé de mauvais produits chimiques par des produits encore plus nocifs au lieu de passer à des choix plus sûrs, a déclaré Mme Cooper. L’Ontario a choisi d’agir de manière décisive et nous soutiendrons ce règlement en tant qu’étape importante vers des pratiques plus viables du point de vue de l’environnement pour les producteurs de grains de l’Ontario. »
Le règlement propose l’entrée en vigueur des premières mesures lors de la saison de culture 2016, et de la plupart des exigences en 2017. L’abandon des néonics sera aussi appuyé par des programmes de formation. Pour le moment, l’Ontario est le premier territoire de compétence en Amérique du Nord à adopter une réglementation sur les néonics afin de réagir directement à la menace qui pèse sur les pollinisateurs. La province suit les mesures plus rigoureuses adoptées en 2014 par la Commission européenne, qui a mis en place un moratoire de deux ans sur certaines utilisations des néonics.
L’ACDE fera des commentaires sur la version provisoire des règlements d’ici au 7 mai.
– 30 –
Pour plus d’information :
Kathleen Cooper, chercheuse principale, 705 341-2488, kcooper@cela.ca
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