Mai 26 2017
La publication du nouveau plan d’intervention en cas d’urgence de la centrale nucléaire de Point Lepreau au Nouveau-Brunswick, promise pour le 18 mai 2017, n’a pas eu lieu. «
Nous avons constaté qu’il fallait une planification et une préparation nettement meilleures en cas d’urgence nucléaire », déclare Theresa McClenaghan, directrice générale de l’Association canadienne du droit de l’environnement (ACDE). Pendant l’audience de quatre jours sur le renouvellement de permis de Point Lepreau, qui s’est tenue à Saint-Jean ce mois-ci, l’ACDE a présenté à la Commission canadienne de sûreté nucléaire un certain nombre de recommandations (en anglais seulement) visant à améliorer la planification des mesures d’urgence dans la province du Nouveau-Brunswick.
Lors de l’audience, l’Organisation des mesures d’urgence du Nouveau-Brunswick a annoncé qu’un nouveau plan révisé d’intervention en cas d’urgence pour Point Lepreau serait publié le 18 mai 2017. Toutefois, il ne serait pas mis à la disposition du public et ne serait distribué qu’aux intervenants aux fins d’examen.
Dans une lettre datée du 17 mai 2017 (en anglais seulement), l’ACDE a eu beau demander à la province de divulguer le nouveau plan d’intervention d’urgence au public, elle n’a pas reçu de réponse.
« Advenant un accident à Point Lepreau, le public doit être informé à l’avance des mesures et des procédures de protection contre les émissions radioactives », observe Kerrie Blaise, conseillère juridique à l’ACDE. « Le plan d’intervention actuel ne contient que des mesures d’urgence comme l’évacuation et la distribution de cachets d’iodure de potassium sur un rayon de 20 km. Nous espérons que le nouveau plan reconnaît le besoin d’élargir cette zone d’au moins 20 km supplémentaires afin d’inclure d’autres villes et villages de la région, y compris la ville de Saint-Jean. »
Le plan d’intervention en cas d’urgence de l’Ontario, où l’on retrouve la plus forte concentration de centrales nucléaires au Canada, est accessible au public et fait actuellement l’objet d’un examen public. Il est crucial que l’Organisation des mesures d’urgence du Nouveau-Brunswick fasse preuve d’une ouverture semblable et donne au public l’occasion de poser des questions et de formuler des commentaires sur le plan d’intervention d’urgence révisé.
D’autres questions restent également en suspens : l’ampleur des accidents auxquels le Nouveau-Brunswick est prêt à faire face et si le nouveau plan d’intervention d’urgence permettra d’intervenir adéquatement advenant un accident de l’envergure de celui de Fukushima.
– 30 –
Pour plus de renseignements ou pour une entrevue, veuillez communiquer avec :
Theresa McClenaghan, directrice générale et conseillère juridique, 416 960 2284, poste 7219
Kerrie Blaise, conseillère juridique, 905 506 1512 kerrie@cela.ca
Le nouveau plan d’intervention en cas d’urgence nucléaire de Point Lepreau n’est pas divulgué au public
La publication du nouveau plan d’intervention en cas d’urgence de la centrale nucléaire de Point Lepreau au Nouveau-Brunswick, promise pour le 18 mai 2017, n’a pas eu lieu. «
Nous avons constaté qu’il fallait une planification et une préparation nettement meilleures en cas d’urgence nucléaire », déclare Theresa McClenaghan, directrice générale de l’Association canadienne du droit de l’environnement (ACDE). Pendant l’audience de quatre jours sur le renouvellement de permis de Point Lepreau, qui s’est tenue à Saint-Jean ce mois-ci, l’ACDE a présenté à la Commission canadienne de sûreté nucléaire un certain nombre de recommandations (en anglais seulement) visant à améliorer la planification des mesures d’urgence dans la province du Nouveau-Brunswick.
Lors de l’audience, l’Organisation des mesures d’urgence du Nouveau-Brunswick a annoncé qu’un nouveau plan révisé d’intervention en cas d’urgence pour Point Lepreau serait publié le 18 mai 2017. Toutefois, il ne serait pas mis à la disposition du public et ne serait distribué qu’aux intervenants aux fins d’examen.
Dans une lettre datée du 17 mai 2017 (en anglais seulement), l’ACDE a eu beau demander à la province de divulguer le nouveau plan d’intervention d’urgence au public, elle n’a pas reçu de réponse.
« Advenant un accident à Point Lepreau, le public doit être informé à l’avance des mesures et des procédures de protection contre les émissions radioactives », observe Kerrie Blaise, conseillère juridique à l’ACDE. « Le plan d’intervention actuel ne contient que des mesures d’urgence comme l’évacuation et la distribution de cachets d’iodure de potassium sur un rayon de 20 km. Nous espérons que le nouveau plan reconnaît le besoin d’élargir cette zone d’au moins 20 km supplémentaires afin d’inclure d’autres villes et villages de la région, y compris la ville de Saint-Jean. »
Le plan d’intervention en cas d’urgence de l’Ontario, où l’on retrouve la plus forte concentration de centrales nucléaires au Canada, est accessible au public et fait actuellement l’objet d’un examen public. Il est crucial que l’Organisation des mesures d’urgence du Nouveau-Brunswick fasse preuve d’une ouverture semblable et donne au public l’occasion de poser des questions et de formuler des commentaires sur le plan d’intervention d’urgence révisé.
D’autres questions restent également en suspens : l’ampleur des accidents auxquels le Nouveau-Brunswick est prêt à faire face et si le nouveau plan d’intervention d’urgence permettra d’intervenir adéquatement advenant un accident de l’envergure de celui de Fukushima.
– 30 –
Pour plus de renseignements ou pour une entrevue, veuillez communiquer avec :
Theresa McClenaghan, directrice générale et conseillère juridique, 416 960 2284, poste 7219
Kerrie Blaise, conseillère juridique, 905 506 1512 kerrie@cela.ca
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