Les experts lancent une vidéo concernant les cinq gestes prioritaires afin de réduire l’exposition des enfants aux substances chimiques toxiques à la maison Les responsables de la santé publique et d’autres experts reconnaissent le besoin croissant d’éduquer les parents sur les mesures à prendre afin de réduire les expositions des enfants aux substances chimiques toxiques qui se retrouvent fréquemment dans la maison
Les experts canadiens les plus réputés en matière de santé et d’environnement ont lancé aujourd’hui une vidéo afin d’aider les parents qui attendent un enfant et les familles à poser des gestes afin de réduire les risques pour la santé des enfants qui sont associés aux substances toxiques qui se retrouvent fréquemment dans la maison.
Éliminer la poussière domestique; opter pour des produits nettoyants moins toxiques et non parfumés; prendre d’extrêmes précautions lors des travaux de rénovation; éviter certains types de plastiques et certains usages de ceux-ci; et choisir des espèces de poisson contenant de faibles concentrations de mercure représentent les cinq gestes prioritaires recommandés par le Partenariat canadien pour la santé des enfants et l’environnement (PCSEE).
La vidéo d’une durée de 12 minutes – offerte en anglais et en français et complétée par des ressources imprimées connexes – est conçue afin d’offrir une solution « clé en main » pour les monitrices de cours prénataux et les autres fournisseurs de service qui recherchent des moyens pour répondre aux préoccupations croissantes relatives aux substances toxiques et les risques pour la santé des enfants associés à ceux-ci. De plus, les parents peuvent y accéder directement sur le site web du PCSEE (www.environnementsainpourenfants.ca).
« La plus grande possibilité de perturbation causée par les expositions aux substances toxiques se produit dans l’utérus et au cours de la petite enfance », explique Erica Phipps, directrice du partenariat PCSEE. « Le développement rapide et dynamique des jeunes corps et des cerveaux rendent les enfants particulièrement plus vulnérables au danger. Notre but est d’offrir aux parents et aux soignants des mesures simples et économiques afin de protéger leurs enfants contre les risques éventuels pour la santé associés aux substances chimiques toxiques ».
Le partenariat du PCSEE a collaboré avec les Bureaux de santé publique de l’Ontario afin d’élaborer et de faire l’essai pilote de la vidéo avec des parents. La réaction a été extrêmement positive.
« Les parents qui attendent un enfant et les nouveaux parents se font du souci au sujet du plomb, des BPA, des phtalates et des autres substances chimiques toxiques qui se retrouvent dans les produits de tous les jours, et ils veulent savoir ce qu’ils peuvent faire. Cette vidéo offre des conseils simples et économiques que les familles peuvent mettre en pratique dès aujourd’hui », souligne Lyne Soramaki, infirmière de la santé publique au Bureau de santé publique du district de Thunder Bay. « Nous avons hâte d’utiliser cette vidéo lors de nos cours prénataux et de nos autres programmes destinés aux parents ».
« Dans le monde d’aujourd’hui, de faibles concentrations de substances chimiques toxiques se retrouvent fréquemment dans l’environnement, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur », affirme Susan Makin, directrice du programme Familles en santé au Bureau de santé de Toronto, un des organismes partenaire du PCSEE impliqué dans la création et l’essai sur le terrain de la nouvelle vidéo. « Nous estimons qu’il est essentiel de continuer à éduquer les parents et les soignants sur les moyens qu’ils peuvent prendre pour protéger leurs enfants contre l’exposition à ces substances chimiques afin de réduire ou d’éliminer les risques pour la santé associés à celles-ci. Cette nouvelle vidéo engageante nous donne un outil pour faire exactement cela ».
« Le gouvernement ontarien s’est engagé à faire en sorte que les parents aient les connaissances nécessaires afin de minimiser l’exposition de leurs enfants aux substances toxiques », a déclaré Jim Bradley, ministre ontarien de l’Environnement. « J’encourage les parents à réduire l’exposition aux substances toxiques dans leurs maisons en suivant les conseils énumérés dans cette vidéo ».
Les experts se préoccupent de plus en plus au sujet des impacts éventuels à long terme des expositions précoces aux substances chimiques toxiques
Un ensemble croissant d’observations scientifiques indiquent que les expositions toxiques provenant des sources communes dans la maison – allant du plomb dans la vieille peinture aux substances chimiques synthétiques dans les produits nettoyants, les parfums, les meubles rembourrés et les plastiques – peuvent avoir un impact néfaste sur la santé et le développement de l’enfant. Au sein de la population, de telles expositions peuvent également contribuer à l’augmentation des maladies chroniques qui se manifestent généralement plus tard dans la vie.
« Un certain nombre de substances chimiques utilisées dans les produits de tous les jours, tels que les phtalates et les BPA, peuvent affecter le système hormonal de l’organisme », affirme Dr. Robin Walker, pédiatre et président du conseil de l’Institut canadien de la santé infantile. « En raison du rôle primordial que joue les hormones au cours du développement de l’enfant, l’exposition aux « perturbateurs endocriniens » pendant la petite enfance et l’enfance, et dans l’utérus, est particulièrement préoccupante ».
La recherche en laboratoire et les données limitées mais croissantes sur les humains indiquent que les expositions précoces au bisphénol A (BPA), aux phtalates et aux autres perturbateurs endocriniens peuvent causer des maladies chroniques, telles que le cancer, l’obésité, le diabète, la cardiopathie, l’asthme et des impacts sur le système reproducteur. (Point de Mire Sur Le Bisphénol A)
Le BPA est une substance chimique synthétique largement utilisé dans les produits courants, notamment dans les bouteilles et la vaisselle en plastique dur, dans le papier thermique des reçus de caisse et dans le revêtement de la plupart des boîtes de conserve et des canettes de boisson. Son utilisation dans les biberons en polycarbonate a été bannie au Canada en 2008. Les phtalates sont utilisés pour assouplir les plastiques en PVC (connu aussi sous le nom de vinyle) et pour prolonger l’arôme des parfums utilisés dans de nombreux produits de soins personnels. Le Canada a interdit l’utilisation des phtalates dans certains jouets pour enfants en juin 2011.
Au début du mois de mars, le PCSEE convoquera des experts et des intervenants à un atelier à Toronto afin d’étudier les implications en vue d’une politique et d’une ligne de conduite en matière de santé publique face à l’émergence des observations scientifiques reliant les risques anticipés des polluants environnementaux au développement ultérieur des maladies chroniques.
Le prochain atelier se fondera sur le cadrage de l’examen des observations scientifiques, publié l’année dernière par l’Association canadienne du droit de l’environnement et les autres partenaires du PCSEE, le résultat fondamental issu d’une collaboration de plusieurs années entre le PCSEE et l’Alliance pour la prévention des maladies chroniques en Ontario (APMCO).
« Compte tenu du défi colossal que représente les maladies chroniques actuellement et à l’avenir, en tant que société, nous devons examiner toutes les possibilités de prévention », déclare Erica Phipps du PCSEE. « Réduire l’exposition du fœtus et du jeune enfant aux substances nocives pourrait être une importante pièce du casse-tête, parallèlement aux efforts existants pour s’attaquer aux facteurs de risque bien établis, tels que le tabagisme, le manque d’exercice, la malnutrition et les causes connues sous-jacentes comme la pauvreté ».
Les 5 gestes prioritaires à poser par les parents afin de prévenir l’exposition des enfants aux substances toxiques à la maison
La vidéo illustrée, d’une durée de 12 minutes – offerte en anglais et en français et complétée par des ressources imprimées connexes – est conçue afin d’offrir une solution « clé en main » pour les monitrices de cours prénataux et les autres fournisseurs de service qui recherchent des moyens pour répondre aux préoccupations croissantes relatives aux substances toxiques et les risques pour la santé des enfants associés à ceux-ci. Les parents et les familles peuvent aussi y accéder directement, sans frais, sur le site web du PCSEE (www.environnementsainpourenfants.ca ) et sur YouTube.
La vidéo est conçue afin de fournir des suggestions concrètes aux parents sur les mesures à prendre pour réduire les expositions aux substances toxiques dans leurs activités quotidiennes et lors de leur décisions d’achat, ainsi que des moyens pour prévenir ou diminuer les risques éventuels pour la santé.
1) Arrière, poussière
Passer fréquemment l’aspirateur ou une vadrouille humide, de même qu’épousseter avec un linge humide, sont les gestes qui se retrouvent en tête de liste des mesures recommandées. La poussière domestique demeure la principale source d’exposition aux substances toxiques pour les enfants. De très petites quantités de substances chimiques toxiques migrent dans la poussière domestique. Elles proviennent de l’usure normale des produits de consommation, tels que les sofas, les téléviseurs, les appareils électroniques et l’ancienne peinture au plomb.
2) Vert, le nettoyage
Les parents peuvent réduire l’exposition de leur famille aux substances chimiques toxiques et épargner de l’argent en adoptant des produits de nettoyage simples et non toxiques.
Les experts indiquent que le bicarbonate de soude constitue une excellente poudre pour récurer les baignoires et les éviers. Le vinaigre dilué avec de l’eau nettoie efficacement les fenêtres, les planchers et les autres surfaces. Éviter l’utilisation des « purificateurs » d’air et choisir des détergents à lessive non parfumés permettent de réduire l’exposition des enfants aux substances chimiques qui entrent dans la composition des fragrances ou des « parfums ». Certaines de ces substances ont été liées à la perturbation de la fonction normale des hormones.
Faisant écho aux conseils émis par des groupes de médecins, dont l’Association médicale canadienne, les experts déconseillent également d’utiliser des savons antibactériens.
3) Rénover comme il faut
Si les familles rénovent leurs maisons, le PCSEE recommande aux femmes enceintes et aux enfants de se tenir éloignés des aires de travaux afin d’éviter d’être exposés aux poussières chargées de contaminants et aux émanations toxiques de produits comme les peintures, les calfeutrages et les colles. Il est nécessaire d’isoler les aires rénovées du reste de la maison à l’aide de feuilles de plastique. De plus, l’élimination minutieuse de la poussière est essentielle pendant et après les travaux de rénovation ou de réparation.
Un soin particulier doit être pris dans les plus vieilles maisons. Les peintures utilisées avant 1978 contenaient des concentrations élevées de plomb, un métal toxique associé aux troubles d’apprentissage et de comportement. Même les peintures fabriquées avant 1990 peuvent contenir une petite quantité de plomb.
4) Plastiques antipathiques
Les parents peuvent agir préventivement en effectuant des choix éclairés en ce qui concerne les produits en plastique, notamment lorsque ceux-ci sont employés pour servir les aliments ou les conserver. Les experts mettent les parents en garde contre l’utilisation de contenants en plastique ou de pellicule plastique dans le four à micro-ondes, même si l’étiquette indique qu’ils sont sécuritaires dans un four à micro-ondes. En effet, les produits chimiques contenus dans les plastiques peuvent migrer et contaminer les aliments et les boissons. Consommer des aliments frais et surgelés aussi souvent que possible permettra de réduire l’exposition au bisphénol A (BPA), une substance chimique entrant dans la composition du revêtement intérieur de la plupart des boîtes de conserve et des canettes de boissons. Le BPA est associé à une foule d’effets néfastes pour la santé, notamment les impacts sur le cerveau en développement. Le BPA est également soupçonné d’être une substance « obésogène », un terme utilisé pour décrire les substances chimiques qui peuvent affecter la fonction normale du métabolisme de l’insuline et causer l’obésité.
Les experts mettent également en garde contre les produits fabriqués en PVC – plus communément appelé vinyle –, puisque ce dernier renferme des plastifiants connus sous le nom de phtalates, qui sont associés à divers effets néfastes pour la santé. Bien que les phtalates soient interdits dans certains jouets pour enfants depuis juin 2011, plusieurs autres produits contenant du vinyle se retrouvent toujours sur le marché, comme les bavoirs, les rideaux de douche et les imperméables pour enfants. Les experts conseillent aux parents de jeter les vieux jouets et les anneaux de dentition faits de ce plastique souple.
5) Du poisson, pas du poison
Afin de réduire l’exposition des enfants au mercure, un métal qui est toxique pour le cerveau, les experts conseillent de choisir des variétés de poisson qui recèlent de faibles concentrations de mercure, telles que le maquereau de l’Atlantique, le hareng, la truite arc-en-ciel, le saumon sauvage ou en conserve et le tilapia. Si vous servez du thon en conserve, choisissez les variétés à « chair pâle », qui contiennent moins de mercure que le germon ou le thon « blanc ». Les experts ajoutent que si vous pêchez du poisson près de chez vous, vérifiez les recommandations provinciales ou territoriales en matière de comestibilité.
La nouvelle vidéo du PCSEE et les ressources imprimées connexes sont accessibles au : http://www.environnementsainpourenfants.ca. La vidéo a été lancée aujourd’hui (29 février 2012) lors d’une séance plénière de la conférence annuelle du Centre de ressources Meilleur départ à Markham en Ontario.
Le Partenariat canadien pour la santé des enfants et l’environnement (PCSEE) est un regroupement d’organismes dans le domaine de l’environnement, de la santé publique, de l’aide à l’enfance et de la médecine qui collaborent, selon les limites habituelles, afin d’améliorer la protection de la santé des enfants contre les substances chimiques toxiques et les polluants environnementaux.
Pour obtenir plus de renseignements, rechercher le site suivant : www.environnementsainpourenfants.ca
Les experts lancent une vidéo concernant les cinq gestes prioritaires afin de réduire l’exposition des enfants aux substances chimiques toxiques à la maison Les responsables de la santé publique et d’autres experts reconnaissent le besoin croissant d’éduquer les parents sur les mesures à prendre afin de réduire les expositions des enfants aux substances chimiques toxiques qui se retrouvent fréquemment dans la maison
Les experts canadiens les plus réputés en matière de santé et d’environnement ont lancé aujourd’hui une vidéo afin d’aider les parents qui attendent un enfant et les familles à poser des gestes afin de réduire les risques pour la santé des enfants qui sont associés aux substances toxiques qui se retrouvent fréquemment dans la maison.
La vidéo peut être visionnée en ligne au : www.environnementsainpourenfants.ca
Éliminer la poussière domestique; opter pour des produits nettoyants moins toxiques et non parfumés; prendre d’extrêmes précautions lors des travaux de rénovation; éviter certains types de plastiques et certains usages de ceux-ci; et choisir des espèces de poisson contenant de faibles concentrations de mercure représentent les cinq gestes prioritaires recommandés par le Partenariat canadien pour la santé des enfants et l’environnement (PCSEE).
La vidéo d’une durée de 12 minutes – offerte en anglais et en français et complétée par des ressources imprimées connexes – est conçue afin d’offrir une solution « clé en main » pour les monitrices de cours prénataux et les autres fournisseurs de service qui recherchent des moyens pour répondre aux préoccupations croissantes relatives aux substances toxiques et les risques pour la santé des enfants associés à ceux-ci. De plus, les parents peuvent y accéder directement sur le site web du PCSEE (www.environnementsainpourenfants.ca).
« La plus grande possibilité de perturbation causée par les expositions aux substances toxiques se produit dans l’utérus et au cours de la petite enfance », explique Erica Phipps, directrice du partenariat PCSEE. « Le développement rapide et dynamique des jeunes corps et des cerveaux rendent les enfants particulièrement plus vulnérables au danger. Notre but est d’offrir aux parents et aux soignants des mesures simples et économiques afin de protéger leurs enfants contre les risques éventuels pour la santé associés aux substances chimiques toxiques ».
Le partenariat du PCSEE a collaboré avec les Bureaux de santé publique de l’Ontario afin d’élaborer et de faire l’essai pilote de la vidéo avec des parents. La réaction a été extrêmement positive.
« Les parents qui attendent un enfant et les nouveaux parents se font du souci au sujet du plomb, des BPA, des phtalates et des autres substances chimiques toxiques qui se retrouvent dans les produits de tous les jours, et ils veulent savoir ce qu’ils peuvent faire. Cette vidéo offre des conseils simples et économiques que les familles peuvent mettre en pratique dès aujourd’hui », souligne Lyne Soramaki, infirmière de la santé publique au Bureau de santé publique du district de Thunder Bay. « Nous avons hâte d’utiliser cette vidéo lors de nos cours prénataux et de nos autres programmes destinés aux parents ».
« Dans le monde d’aujourd’hui, de faibles concentrations de substances chimiques toxiques se retrouvent fréquemment dans l’environnement, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur », affirme Susan Makin, directrice du programme Familles en santé au Bureau de santé de Toronto, un des organismes partenaire du PCSEE impliqué dans la création et l’essai sur le terrain de la nouvelle vidéo. « Nous estimons qu’il est essentiel de continuer à éduquer les parents et les soignants sur les moyens qu’ils peuvent prendre pour protéger leurs enfants contre l’exposition à ces substances chimiques afin de réduire ou d’éliminer les risques pour la santé associés à celles-ci. Cette nouvelle vidéo engageante nous donne un outil pour faire exactement cela ».
« Le gouvernement ontarien s’est engagé à faire en sorte que les parents aient les connaissances nécessaires afin de minimiser l’exposition de leurs enfants aux substances toxiques », a déclaré Jim Bradley, ministre ontarien de l’Environnement. « J’encourage les parents à réduire l’exposition aux substances toxiques dans leurs maisons en suivant les conseils énumérés dans cette vidéo ».
Les experts se préoccupent de plus en plus au sujet des impacts éventuels à long terme des expositions précoces aux substances chimiques toxiques
Un ensemble croissant d’observations scientifiques indiquent que les expositions toxiques provenant des sources communes dans la maison – allant du plomb dans la vieille peinture aux substances chimiques synthétiques dans les produits nettoyants, les parfums, les meubles rembourrés et les plastiques – peuvent avoir un impact néfaste sur la santé et le développement de l’enfant. Au sein de la population, de telles expositions peuvent également contribuer à l’augmentation des maladies chroniques qui se manifestent généralement plus tard dans la vie.
« Un certain nombre de substances chimiques utilisées dans les produits de tous les jours, tels que les phtalates et les BPA, peuvent affecter le système hormonal de l’organisme », affirme Dr. Robin Walker, pédiatre et président du conseil de l’Institut canadien de la santé infantile. « En raison du rôle primordial que joue les hormones au cours du développement de l’enfant, l’exposition aux « perturbateurs endocriniens » pendant la petite enfance et l’enfance, et dans l’utérus, est particulièrement préoccupante ».
La recherche en laboratoire et les données limitées mais croissantes sur les humains indiquent que les expositions précoces au bisphénol A (BPA), aux phtalates et aux autres perturbateurs endocriniens peuvent causer des maladies chroniques, telles que le cancer, l’obésité, le diabète, la cardiopathie, l’asthme et des impacts sur le système reproducteur. (Point de Mire Sur Le Bisphénol A)
Le BPA est une substance chimique synthétique largement utilisé dans les produits courants, notamment dans les bouteilles et la vaisselle en plastique dur, dans le papier thermique des reçus de caisse et dans le revêtement de la plupart des boîtes de conserve et des canettes de boisson. Son utilisation dans les biberons en polycarbonate a été bannie au Canada en 2008. Les phtalates sont utilisés pour assouplir les plastiques en PVC (connu aussi sous le nom de vinyle) et pour prolonger l’arôme des parfums utilisés dans de nombreux produits de soins personnels. Le Canada a interdit l’utilisation des phtalates dans certains jouets pour enfants en juin 2011.
Au début du mois de mars, le PCSEE convoquera des experts et des intervenants à un atelier à Toronto afin d’étudier les implications en vue d’une politique et d’une ligne de conduite en matière de santé publique face à l’émergence des observations scientifiques reliant les risques anticipés des polluants environnementaux au développement ultérieur des maladies chroniques.
Le prochain atelier se fondera sur le cadrage de l’examen des observations scientifiques, publié l’année dernière par l’Association canadienne du droit de l’environnement et les autres partenaires du PCSEE, le résultat fondamental issu d’une collaboration de plusieurs années entre le PCSEE et l’Alliance pour la prévention des maladies chroniques en Ontario (APMCO).
« Compte tenu du défi colossal que représente les maladies chroniques actuellement et à l’avenir, en tant que société, nous devons examiner toutes les possibilités de prévention », déclare Erica Phipps du PCSEE. « Réduire l’exposition du fœtus et du jeune enfant aux substances nocives pourrait être une importante pièce du casse-tête, parallèlement aux efforts existants pour s’attaquer aux facteurs de risque bien établis, tels que le tabagisme, le manque d’exercice, la malnutrition et les causes connues sous-jacentes comme la pauvreté ».
Les 5 gestes prioritaires à poser par les parents afin de prévenir l’exposition des enfants aux substances toxiques à la maison
La vidéo illustrée, d’une durée de 12 minutes – offerte en anglais et en français et complétée par des ressources imprimées connexes – est conçue afin d’offrir une solution « clé en main » pour les monitrices de cours prénataux et les autres fournisseurs de service qui recherchent des moyens pour répondre aux préoccupations croissantes relatives aux substances toxiques et les risques pour la santé des enfants associés à ceux-ci. Les parents et les familles peuvent aussi y accéder directement, sans frais, sur le site web du PCSEE (www.environnementsainpourenfants.ca ) et sur YouTube.
La vidéo est conçue afin de fournir des suggestions concrètes aux parents sur les mesures à prendre pour réduire les expositions aux substances toxiques dans leurs activités quotidiennes et lors de leur décisions d’achat, ainsi que des moyens pour prévenir ou diminuer les risques éventuels pour la santé.
1) Arrière, poussière
Passer fréquemment l’aspirateur ou une vadrouille humide, de même qu’épousseter avec un linge humide, sont les gestes qui se retrouvent en tête de liste des mesures recommandées. La poussière domestique demeure la principale source d’exposition aux substances toxiques pour les enfants. De très petites quantités de substances chimiques toxiques migrent dans la poussière domestique. Elles proviennent de l’usure normale des produits de consommation, tels que les sofas, les téléviseurs, les appareils électroniques et l’ancienne peinture au plomb.
2) Vert, le nettoyage
Les parents peuvent réduire l’exposition de leur famille aux substances chimiques toxiques et épargner de l’argent en adoptant des produits de nettoyage simples et non toxiques.
Les experts indiquent que le bicarbonate de soude constitue une excellente poudre pour récurer les baignoires et les éviers. Le vinaigre dilué avec de l’eau nettoie efficacement les fenêtres, les planchers et les autres surfaces. Éviter l’utilisation des « purificateurs » d’air et choisir des détergents à lessive non parfumés permettent de réduire l’exposition des enfants aux substances chimiques qui entrent dans la composition des fragrances ou des « parfums ». Certaines de ces substances ont été liées à la perturbation de la fonction normale des hormones.
Faisant écho aux conseils émis par des groupes de médecins, dont l’Association médicale canadienne, les experts déconseillent également d’utiliser des savons antibactériens.
3) Rénover comme il faut
Si les familles rénovent leurs maisons, le PCSEE recommande aux femmes enceintes et aux enfants de se tenir éloignés des aires de travaux afin d’éviter d’être exposés aux poussières chargées de contaminants et aux émanations toxiques de produits comme les peintures, les calfeutrages et les colles. Il est nécessaire d’isoler les aires rénovées du reste de la maison à l’aide de feuilles de plastique. De plus, l’élimination minutieuse de la poussière est essentielle pendant et après les travaux de rénovation ou de réparation.
Un soin particulier doit être pris dans les plus vieilles maisons. Les peintures utilisées avant 1978 contenaient des concentrations élevées de plomb, un métal toxique associé aux troubles d’apprentissage et de comportement. Même les peintures fabriquées avant 1990 peuvent contenir une petite quantité de plomb.
4) Plastiques antipathiques
Les parents peuvent agir préventivement en effectuant des choix éclairés en ce qui concerne les produits en plastique, notamment lorsque ceux-ci sont employés pour servir les aliments ou les conserver. Les experts mettent les parents en garde contre l’utilisation de contenants en plastique ou de pellicule plastique dans le four à micro-ondes, même si l’étiquette indique qu’ils sont sécuritaires dans un four à micro-ondes. En effet, les produits chimiques contenus dans les plastiques peuvent migrer et contaminer les aliments et les boissons. Consommer des aliments frais et surgelés aussi souvent que possible permettra de réduire l’exposition au bisphénol A (BPA), une substance chimique entrant dans la composition du revêtement intérieur de la plupart des boîtes de conserve et des canettes de boissons. Le BPA est associé à une foule d’effets néfastes pour la santé, notamment les impacts sur le cerveau en développement. Le BPA est également soupçonné d’être une substance « obésogène », un terme utilisé pour décrire les substances chimiques qui peuvent affecter la fonction normale du métabolisme de l’insuline et causer l’obésité.
Les experts mettent également en garde contre les produits fabriqués en PVC – plus communément appelé vinyle –, puisque ce dernier renferme des plastifiants connus sous le nom de phtalates, qui sont associés à divers effets néfastes pour la santé. Bien que les phtalates soient interdits dans certains jouets pour enfants depuis juin 2011, plusieurs autres produits contenant du vinyle se retrouvent toujours sur le marché, comme les bavoirs, les rideaux de douche et les imperméables pour enfants. Les experts conseillent aux parents de jeter les vieux jouets et les anneaux de dentition faits de ce plastique souple.
5) Du poisson, pas du poison
Afin de réduire l’exposition des enfants au mercure, un métal qui est toxique pour le cerveau, les experts conseillent de choisir des variétés de poisson qui recèlent de faibles concentrations de mercure, telles que le maquereau de l’Atlantique, le hareng, la truite arc-en-ciel, le saumon sauvage ou en conserve et le tilapia. Si vous servez du thon en conserve, choisissez les variétés à « chair pâle », qui contiennent moins de mercure que le germon ou le thon « blanc ». Les experts ajoutent que si vous pêchez du poisson près de chez vous, vérifiez les recommandations provinciales ou territoriales en matière de comestibilité.
La nouvelle vidéo du PCSEE et les ressources imprimées connexes sont accessibles au : http://www.environnementsainpourenfants.ca. La vidéo a été lancée aujourd’hui (29 février 2012) lors d’une séance plénière de la conférence annuelle du Centre de ressources Meilleur départ à Markham en Ontario.
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Personne ressource : Randee Holmes, (905) 271-6129, (416) 358-0443; Randee@healthyenvironmentforkids.ca
Le Partenariat canadien pour la santé des enfants et l’environnement (PCSEE) est un regroupement d’organismes dans le domaine de l’environnement, de la santé publique, de l’aide à l’enfance et de la médecine qui collaborent, selon les limites habituelles, afin d’améliorer la protection de la santé des enfants contre les substances chimiques toxiques et les polluants environnementaux.
Pour obtenir plus de renseignements, rechercher le site suivant : www.environnementsainpourenfants.ca
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