Mar 22 2012
Toronto – Alors que la province se prépare à annoncer les résultats de la révision de la Loi sur l’énergie verte et le budget provincial, qui verra probablement des coupes importantes dans les services, les groupes de protection de l’environnement contestent l’examen fédéral du premier ministre McGuinty pour le projet de construction de nouveaux réacteurs nucléaires à Darlington, en raison de son mépris pour le rapport coût-efficacité et la sécurité environnementale.
« Les ontariens payent encore la dette de la construction des réacteurs des années 80 dans leurs factures électriques mensuelles. Le premier ministre McGuinty doit protéger les ontariens des coûts élevés et des risques environnementaux que représentent de nouveaux réacteurs », affirme Shawn-Patrick Stensil, analyste du nucléaire chez Greenpeace Canada.
Le 9 mars, des avocats travaillant avec Ecojustice et l’Association canadienne du droit de l’environnement (ACDE) ont déposé un plaidoyer à la Cour fédérale au nom de Greenpeace, Lake Ontario Waterkeeper, Northwatch et de l’ACDE, alléguant que les autorités fédérales n’avaient pas réussi à mener une évaluation environnementale satisfaisante pour la construction de nouveaux réacteurs de Darlington. Ils font valoir que, contrairement aux exigences de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale, la commission fédérale chargée de l’évaluation a échoué à recueillir les éléments nécessaires pour évaluer les besoins, les solutions alternatives et les conséquences environnementales potentielles du projet.
« Les lacunes actuelles de l’évaluation environnementale ne permettent pas de savoir ce qui sera fait pour protéger l’eau, l’air et la terre dont les ontariens ont besoin pour vivre », explique Kaitlyn Mitchell, avocat-conseil à Ecojustice. « Jusqu’à ce que les ontariens aient une réponse à ces questions, nos gouvernements doivent prendre des précautions lorsqu’ils considèrent la construction de réacteurs nucléaires supplémentaires. »
Les groupes notent que, tandis que le gouvernement McGuinty demandait à l’Ontario Power Generation de faire les plans des nouveaux réacteurs, il a exempté le projet d’un examen environnemental provincial, et a autorisé sa mise en œuvre sans aucun examen de rapport coût-efficacité par la Commission de l’énergie de l’Ontario. Cependant, c’est tout à l’honneur du gouvernement d’annoncer des réductions du montant payé pour l’énergie renouvelable en Ontario, suite à un examen public.
« Les coûts du nucléaire continuent de grimper, tandis que ceux de l’énergie verte chutent. Le premier ministre McGuinty doit s’assurer que son plan de construction de nouveaux réacteurs ne limite pas la croissance d’énergies vertes plus abordables et la conservation, au détriment des milliards de dollars payés par les contribuables », s’inquiète Theresa McClenaghan, directrice exécutive et conseillère juridique de l’ACDE.
Du fait de la politique électrique du gouvernement, la croissance des énergies vertes devrait s’arrêter en 2018 pour laisser la place aux nouveaux réacteurs de Darlington, et ce, même si les options liées à l’énergie propre son plus rentables. Les organisations de protection de l’environnement et les développeurs d’énergies renouvelables ont demandé à ce que ce plafond sur l’expansion des énergies renouvelables soit supprimé lors de la révision gouvernementale de la Loi sur l’énergie verte.
– 30 –
Pour de plus amples informations, veuillez communiquer avec :
Kaitlyn Mitchell, avocat-conseil | Ecojustice 416.368.7533 poste 531
Theresa McClenaghan, directrice executive et conseillère juridique | ACDE 416-662-8341
Peter McHugh, responsable média | Greenpeace Canada 416-524-8496
Shawn-Patrick Stensil, analyste du nucléaire | Greenpeace Canada 416-884-7053 (français/anglais)
L’examen fédéral de nouveaux réacteurs néglige la santé et la sécurité financière des ontariens
Toronto – Alors que la province se prépare à annoncer les résultats de la révision de la Loi sur l’énergie verte et le budget provincial, qui verra probablement des coupes importantes dans les services, les groupes de protection de l’environnement contestent l’examen fédéral du premier ministre McGuinty pour le projet de construction de nouveaux réacteurs nucléaires à Darlington, en raison de son mépris pour le rapport coût-efficacité et la sécurité environnementale.
« Les ontariens payent encore la dette de la construction des réacteurs des années 80 dans leurs factures électriques mensuelles. Le premier ministre McGuinty doit protéger les ontariens des coûts élevés et des risques environnementaux que représentent de nouveaux réacteurs », affirme Shawn-Patrick Stensil, analyste du nucléaire chez Greenpeace Canada.
Le 9 mars, des avocats travaillant avec Ecojustice et l’Association canadienne du droit de l’environnement (ACDE) ont déposé un plaidoyer à la Cour fédérale au nom de Greenpeace, Lake Ontario Waterkeeper, Northwatch et de l’ACDE, alléguant que les autorités fédérales n’avaient pas réussi à mener une évaluation environnementale satisfaisante pour la construction de nouveaux réacteurs de Darlington. Ils font valoir que, contrairement aux exigences de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale, la commission fédérale chargée de l’évaluation a échoué à recueillir les éléments nécessaires pour évaluer les besoins, les solutions alternatives et les conséquences environnementales potentielles du projet.
« Les lacunes actuelles de l’évaluation environnementale ne permettent pas de savoir ce qui sera fait pour protéger l’eau, l’air et la terre dont les ontariens ont besoin pour vivre », explique Kaitlyn Mitchell, avocat-conseil à Ecojustice. « Jusqu’à ce que les ontariens aient une réponse à ces questions, nos gouvernements doivent prendre des précautions lorsqu’ils considèrent la construction de réacteurs nucléaires supplémentaires. »
Les groupes notent que, tandis que le gouvernement McGuinty demandait à l’Ontario Power Generation de faire les plans des nouveaux réacteurs, il a exempté le projet d’un examen environnemental provincial, et a autorisé sa mise en œuvre sans aucun examen de rapport coût-efficacité par la Commission de l’énergie de l’Ontario. Cependant, c’est tout à l’honneur du gouvernement d’annoncer des réductions du montant payé pour l’énergie renouvelable en Ontario, suite à un examen public.
« Les coûts du nucléaire continuent de grimper, tandis que ceux de l’énergie verte chutent. Le premier ministre McGuinty doit s’assurer que son plan de construction de nouveaux réacteurs ne limite pas la croissance d’énergies vertes plus abordables et la conservation, au détriment des milliards de dollars payés par les contribuables », s’inquiète Theresa McClenaghan, directrice exécutive et conseillère juridique de l’ACDE.
Du fait de la politique électrique du gouvernement, la croissance des énergies vertes devrait s’arrêter en 2018 pour laisser la place aux nouveaux réacteurs de Darlington, et ce, même si les options liées à l’énergie propre son plus rentables. Les organisations de protection de l’environnement et les développeurs d’énergies renouvelables ont demandé à ce que ce plafond sur l’expansion des énergies renouvelables soit supprimé lors de la révision gouvernementale de la Loi sur l’énergie verte.
– 30 –
Pour de plus amples informations, veuillez communiquer avec :
Kaitlyn Mitchell, avocat-conseil | Ecojustice 416.368.7533 poste 531
Theresa McClenaghan, directrice executive et conseillère juridique | ACDE 416-662-8341
Peter McHugh, responsable média | Greenpeace Canada 416-524-8496
Shawn-Patrick Stensil, analyste du nucléaire | Greenpeace Canada 416-884-7053 (français/anglais)
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