Août 10 2010
Le choix d’augmenter proportionnellement l’énergie verte pour remplacer la centrale nucléaire vieillissante de Pickering est plus abordable pour les ontariens que d’acheter des réacteurs de remplacement coûteux, indique un rapport publié aujourd’hui par Renewable is Doable, un regroupement d’organismes composé de l’Institut Pembina, de l’Association canadienne du droit de l’environnement et de Greenpeace. L’été dernier, l’Ontario a suspendu son achat de deux nouveaux réacteurs de remplacement lorsque les coûts se sont élevés à plus de 26 milliards de dollars, soit 20 milliards de dollars de plus que ce qui avait été prévu en 2007.
« Confronté aux coûts nucléaires croissants, le gouvernement McGuinty a judicieusement suspendu son achat de nouveaux réacteurs en juin dernier. Notre analyse démontre qu’il serait plus économique de continuer à miser sur le succès de la Loi sur l’Énergie verte du gouvernement que d’acheter de nouveaux réacteurs coûteux », déclare Shawn-Patrick Stensil, analyste nucléaire de Greenpeace.
Le rapport, Énergie verte Plan 2.0 (en anglais seulement), indique qu’une combinaison de technologies et de conservation d’énergie verte obtenue grâce à la Loi sur l’Énergie verte du gouvernement serait de 12 à 48 pour cent plus économique que d’acheter de nouveaux réacteurs pour remplacer ceux de la centrale nucléaire vieillissante de Pickering, dont on prévoit la fermeture en 2020 en raison des coûts élevés d’entretien.
« Le remplacement des centrales désuètes par un portfolio d’énergie renouvelable, un réseau de distribution d’électricité intelligent et l’utilisation efficace du gaz naturel est une tendance que nous voyons dans plusieurs autres pays partout dans le monde », a déclaré Tim Weis, directeur de l’énergie renouvelable et de la politique de l’efficacité énergétique de l’Institut Pembina. « Le fait d’accorder plus de place pour l’énergie verte dans le réseau de l’électricité permettra à l’industrie de l’énergie renouvelable en plein essor de poursuivre sa croissance et de créer de nouveaux emplois en Ontario ».
Le rapport indique qu’il est prévu que la demande d’électricité continuera à diminuer au cours de la prochaine décennie, grâce, en partie, aux programmes réussis d’efficacité énergétique. Par conséquent, le plan de la province de maintenir la production nucléaire à des niveaux historiques mettra des contraintes sur l’accessibilité et la flexibilité de la transmission et limitera prochainement l’accroissement de l’énergie verte en Ontario.
« L’Ontario a déjà contracté plus d’électricité verte en 2010 que ce qu’il était prévu pour les dix-sept prochaines années. Par contre, les engagements nucléaires dépassés modèrent la croissance à long terme de l’énergie propre. L’amélioration réussie de l’énergie verte et les programmes de conservation d’énergie fructueux du gouvernement McGuinty permettront à l’effectif des cols verts de l’Ontario de continuer à s’accroître et de créer 27 000 emplois verts au cours de la prochaine décennie », a déclaré Theresa McClenaghan, directrice exécutive de l’Association canadienne du droit de l’environnement.
Le rapport énumère la façon dont les coûts nucléaires ont énormément augmenté, tandis que l’énergie verte a dépassé les attentes depuis 2006 lorsque l’Ontario a planifié de construire de nouveaux réacteurs nucléaires. Selon les organismes, ceci devrait encourager le gouvernement d’aller bien au-delà de ses objectifs actuels, en ce qui a trait à l’énergie verte.
– 30 –
Pour de plus amples renseignements :
Tim Weis, directeur de l’énergie renouvelable, Institut Pembina au : 613-601-6519
Shawn-Patrick Stensil, analyste nucléaire, Greenpeace au : 416-884-7053 (anglais et français)
Theresa McClenaghan, directrice exécutive, Association canadienne du droit de l’environnement au : 416- 662-8341
www.renewableisdoable.ca (En anglais seulement)
L’amélioration de l’énergie verte protège les ontariens contre la hausse des coûts nucléaires
Le choix d’augmenter proportionnellement l’énergie verte pour remplacer la centrale nucléaire vieillissante de Pickering est plus abordable pour les ontariens que d’acheter des réacteurs de remplacement coûteux, indique un rapport publié aujourd’hui par Renewable is Doable, un regroupement d’organismes composé de l’Institut Pembina, de l’Association canadienne du droit de l’environnement et de Greenpeace. L’été dernier, l’Ontario a suspendu son achat de deux nouveaux réacteurs de remplacement lorsque les coûts se sont élevés à plus de 26 milliards de dollars, soit 20 milliards de dollars de plus que ce qui avait été prévu en 2007.
« Confronté aux coûts nucléaires croissants, le gouvernement McGuinty a judicieusement suspendu son achat de nouveaux réacteurs en juin dernier. Notre analyse démontre qu’il serait plus économique de continuer à miser sur le succès de la Loi sur l’Énergie verte du gouvernement que d’acheter de nouveaux réacteurs coûteux », déclare Shawn-Patrick Stensil, analyste nucléaire de Greenpeace.
Le rapport, Énergie verte Plan 2.0 (en anglais seulement), indique qu’une combinaison de technologies et de conservation d’énergie verte obtenue grâce à la Loi sur l’Énergie verte du gouvernement serait de 12 à 48 pour cent plus économique que d’acheter de nouveaux réacteurs pour remplacer ceux de la centrale nucléaire vieillissante de Pickering, dont on prévoit la fermeture en 2020 en raison des coûts élevés d’entretien.
« Le remplacement des centrales désuètes par un portfolio d’énergie renouvelable, un réseau de distribution d’électricité intelligent et l’utilisation efficace du gaz naturel est une tendance que nous voyons dans plusieurs autres pays partout dans le monde », a déclaré Tim Weis, directeur de l’énergie renouvelable et de la politique de l’efficacité énergétique de l’Institut Pembina. « Le fait d’accorder plus de place pour l’énergie verte dans le réseau de l’électricité permettra à l’industrie de l’énergie renouvelable en plein essor de poursuivre sa croissance et de créer de nouveaux emplois en Ontario ».
Le rapport indique qu’il est prévu que la demande d’électricité continuera à diminuer au cours de la prochaine décennie, grâce, en partie, aux programmes réussis d’efficacité énergétique. Par conséquent, le plan de la province de maintenir la production nucléaire à des niveaux historiques mettra des contraintes sur l’accessibilité et la flexibilité de la transmission et limitera prochainement l’accroissement de l’énergie verte en Ontario.
« L’Ontario a déjà contracté plus d’électricité verte en 2010 que ce qu’il était prévu pour les dix-sept prochaines années. Par contre, les engagements nucléaires dépassés modèrent la croissance à long terme de l’énergie propre. L’amélioration réussie de l’énergie verte et les programmes de conservation d’énergie fructueux du gouvernement McGuinty permettront à l’effectif des cols verts de l’Ontario de continuer à s’accroître et de créer 27 000 emplois verts au cours de la prochaine décennie », a déclaré Theresa McClenaghan, directrice exécutive de l’Association canadienne du droit de l’environnement.
Le rapport énumère la façon dont les coûts nucléaires ont énormément augmenté, tandis que l’énergie verte a dépassé les attentes depuis 2006 lorsque l’Ontario a planifié de construire de nouveaux réacteurs nucléaires. Selon les organismes, ceci devrait encourager le gouvernement d’aller bien au-delà de ses objectifs actuels, en ce qui a trait à l’énergie verte.
– 30 –
Pour de plus amples renseignements :
Tim Weis, directeur de l’énergie renouvelable, Institut Pembina au : 613-601-6519
Shawn-Patrick Stensil, analyste nucléaire, Greenpeace au : 416-884-7053 (anglais et français)
Theresa McClenaghan, directrice exécutive, Association canadienne du droit de l’environnement au : 416- 662-8341
www.renewableisdoable.ca (En anglais seulement)
Share: