Kincardine — Plus de vingt-cinq groupes de défense de l’environnement demanderont aujourd’hui à la commission fédérale d’examen conjoint de suspendre l’audience visant à évaluer la proposition de stockage de déchets radioactifs d’Ontario Power Generation (OPG) jusqu’à ce que l’entreprise précise le volume réel et les types de déchets radioactifs qu’elle projette d’entreposer sur le site.
Selon les organisations, OPG projette de doubler la quantité de déchets radioactifs à longue durée de vie qui seraient stockés dans les installations souterraines de stockage qu’elle propose de construire sous le lac Huron, mais a omis de faire part de ses intentions au cours des sept années de l’examen environnemental fédéral.
« Après six années de procédure, il est complètement déloyal et malhonnête de la part d’OPG de doubler la taille du site de stockage proposé sous le lac Huron, d’ajouter une catégorie de déchets et d’augmenter le risque radioactif », a indiqué Paula Lombardi, l’avocate d’une famille qui vit à côté du site proposé pour l’entreposage des déchets radioactifs.
Lors d’une réunion publique de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) le mois dernier, une représentante d’OPG a déclaré que l’entreprise avait l’intention de stocker également dans les installations proposées des déchets radioactifs de plus longue durée de vie provenant du démantèlement des réacteurs de la province. Il est question ici d’environ 130 000 m3 de déchets radioactifs supplémentaires, ce qui doublerait la taille de la décharge. Des consultations publiques sont en cours depuis 2007 à propos d’un site de stockage plus petit destiné à des déchets moins radioactifs.
« Cette approche revient à fractionner le projet, ce qui n’est pas un procédé autorisé dans les évaluations environnementales en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale », a indiqué Theresa McClenaghan, directrice générale et conseillère de l’Association canadienne du droit de l’environnement. « Cette évaluation environnementale porte sur toute la durée de vie du projet et doit inclure le projet dans son ensemble tel qu’il peut raisonnablement être anticipé. »
Mme McClenaghan déposera la requête procédurale formelle au nom des organisations mardi après-midi.
Les organisations qui demandent la suspension de l’audience sont entre autres : Greenpeace, Northwatch, Huron-Grey-Bruce Citizens Committee on Nuclear Waste, Save our Saugeen Shores, Beyond Nuclear, International Institute of Concern for Public Health, Bruce Peninsula Environmental Group, Algonquin Eco Watch, Sierra Club du Canada, Citizens for Alternatives to Chemical Contamination, Regroupement pour la surveillance du nucléaire et Bluewater Coalition.
– 30 –
Pour en savoir plus :
Theresa McClenaghan, Association canadienne du droit de l’environnement, 416-662-8341
Paula Lombardi, SisKinds s.r.l., 226-236-1146
Brennain Lloyd, Northwatch, 705-493-9650
Le déroulement de l’audience peut être suivi ici (en français) et ici (en anglais).
OPG a l’intention de doubler la taille du site d’enfouissement de déchets radioactifs au lac Huron
Kincardine — Plus de vingt-cinq groupes de défense de l’environnement demanderont aujourd’hui à la commission fédérale d’examen conjoint de suspendre l’audience visant à évaluer la proposition de stockage de déchets radioactifs d’Ontario Power Generation (OPG) jusqu’à ce que l’entreprise précise le volume réel et les types de déchets radioactifs qu’elle projette d’entreposer sur le site.
Selon les organisations, OPG projette de doubler la quantité de déchets radioactifs à longue durée de vie qui seraient stockés dans les installations souterraines de stockage qu’elle propose de construire sous le lac Huron, mais a omis de faire part de ses intentions au cours des sept années de l’examen environnemental fédéral.
« Après six années de procédure, il est complètement déloyal et malhonnête de la part d’OPG de doubler la taille du site de stockage proposé sous le lac Huron, d’ajouter une catégorie de déchets et d’augmenter le risque radioactif », a indiqué Paula Lombardi, l’avocate d’une famille qui vit à côté du site proposé pour l’entreposage des déchets radioactifs.
Lors d’une réunion publique de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) le mois dernier, une représentante d’OPG a déclaré que l’entreprise avait l’intention de stocker également dans les installations proposées des déchets radioactifs de plus longue durée de vie provenant du démantèlement des réacteurs de la province. Il est question ici d’environ 130 000 m3 de déchets radioactifs supplémentaires, ce qui doublerait la taille de la décharge. Des consultations publiques sont en cours depuis 2007 à propos d’un site de stockage plus petit destiné à des déchets moins radioactifs.
« Cette approche revient à fractionner le projet, ce qui n’est pas un procédé autorisé dans les évaluations environnementales en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale », a indiqué Theresa McClenaghan, directrice générale et conseillère de l’Association canadienne du droit de l’environnement. « Cette évaluation environnementale porte sur toute la durée de vie du projet et doit inclure le projet dans son ensemble tel qu’il peut raisonnablement être anticipé. »
Mme McClenaghan déposera la requête procédurale formelle au nom des organisations mardi après-midi.
Les organisations qui demandent la suspension de l’audience sont entre autres : Greenpeace, Northwatch, Huron-Grey-Bruce Citizens Committee on Nuclear Waste, Save our Saugeen Shores, Beyond Nuclear, International Institute of Concern for Public Health, Bruce Peninsula Environmental Group, Algonquin Eco Watch, Sierra Club du Canada, Citizens for Alternatives to Chemical Contamination, Regroupement pour la surveillance du nucléaire et Bluewater Coalition.
– 30 –
Pour en savoir plus :
Theresa McClenaghan, Association canadienne du droit de l’environnement, 416-662-8341
Paula Lombardi, SisKinds s.r.l., 226-236-1146
Brennain Lloyd, Northwatch, 705-493-9650
Le déroulement de l’audience peut être suivi ici (en français) et ici (en anglais).
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