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Juin 11 2018
OTTAWA – À la veille du Sommet du G7 à Charlevoix, au Québec, des groupes environnementaux demandent à la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, de sévir contre la pollution par les plastiques.
« La pollution plastique ruine nos océans, empoisonne la faune et contamine notre chaîne alimentaire », a déclaré l’avocat d’Ecojustice, James Gunvaldsen Klaassen. « Il est temps que le Canada utilise les outils juridiques dont il dispose pour réduire la production de plastique, les déchets et la pollution. »
Une demande déposée par les avocats d’Ecojustice, au nom de l’Association canadienne du droit de l’environnement (ACDE), Citizens’ Network on Waste Management, la Fondation David Suzuki, Ecology Action Centre, Environmental Defence, Équiterre, Greenpeace Canada, Living Oceans Society, la Fondation Sierra Club Canada et la Toronto Environmental Alliance (TEA), exhorte la ministre McKenna à ajouter les matières plastiques – y compris les microplastiques, les microfibres et les plastiques à usage unique – à la liste des substances d’intérêt prioritaire de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement de 1999. La ministre est tenue par la loi de répondre à la demande dans les 90 jours.
L’inclusion des matières plastiques dans la liste des substances d’intérêt prioritaire de la LCPE exigerait que la ministre évalue officiellement les dommages causés par la pollution plastique et qu’elle mette en œuvre la première étape de la restriction ou de l’interdiction de certaines catégories de produits de plastique et d’emballages.
« Les sociétés ont créé et perpétuent une dépendance au plastique qui entraîne des répercussions importantes pour l’environnement », a déclaré Farrah Khan, de Greenpeace Canada. « La terre ne peut digérer le plastique, de sorte que la pollution plastique s’accumule et persiste dans notre environnement pendant des siècles, contaminant les cours d’eau, la biodiversité et notre corps ».
Au Canada, moins de 11 % du plastique est recyclé. Des microfibres de plastique ont été trouvées dans les rivières, les lacs et les océans – et par conséquent, dans notre eau potable et notre nourriture. On estime que d’ici 2050, il y aura plus de plastiques que de poissons dans nos océans.
« De nombreuses communautés côtières dépendent des écosystèmes marins », a déclaré Mark Butler du Ecology Action Centre. « La pollution par les matières plastiques menace la santé marine du Canada et nous devons faire davantage pour protéger la biodiversité de nos océans. »
Des efforts internationaux sont entrepris afin de résoudre cette crise mondiale et incluent la récente proposition de l’Union européenne d’interdire les microplastiques.
« Comme le reste du monde, le Canada se trouve actuellement aux prises avec une crise des matières plastiques qui, sans action, ne fera qu’empirer », a déclaré Muhannad Malas, directeur du programme des substances toxiques chez Environmental Defence. « En demandant au Canada de sévir contre la pollution par les plastiques, nous espérons voir la mise en œuvre de lois plus strictes qui permettront de tenir l’industrie et les entreprises responsables de leurs dégâts et de garder nos eaux propres. Il est temps que le gouvernement agisse. »
« Les systèmes marins et d’eau douce, comme les bassins des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent, subissent les assauts des matières plastiques et leurs additifs fabriqués de façon irréfléchie sont rejetés sans aucun égard dans l’environnement. Les répercussions actuelles et futures pour les humains, les poissons et les animaux sauvages sont incalculables. La Loi canadienne sur la protection de l’environnementfournit l’autorité et les instruments nécessaires pour faire face à cette crise émergente au Canada. Il est temps pour le gouvernement fédéral de s’attaquer à ce défi », a déclaré l’avocat de l’ACDE, Joseph Castrilli.
-30-
Contexte
Le sommet du G7 se tiendra du 8 au 9 juin à Charlevoix, au Québec. L’un des cinq thèmes directeurs de la réunion de cette année est : travailler ensemble à l’égard des changements climatiques, des océans et de l’énergie. De plus, des discussions portant sur l’état inquiétant de l’écosystème marin et l’urgente nécessité de l’améliorer.
Le 28 mai 2018, l’UE a proposé une interdiction sur une variété de plastiques à usage unique, en demandant en partie la collecte et le recyclage de presque toutes les bouteilles de plastique d’ici 2025.
Téléchargements médias :
Déclaration commune sur les plastiques – 4 juin 2018
Demande d’Ecojustice d’ajout du plastique de la liste des substances d’intérêt prioritaire de la LCPE– 7 juin 2018
Pour toute demande de renseignements, les médias peuvent communiquer avec :
Brendan Glausner, Communications Manager | David Suzuki Foundation
604-356-8829 bGlausner@davidsuzuki.org
Mark Butler, Executive Director | Ecology Action Center
902-266-5401 action@ecologyaction.ca
Sarah Jamal, Toxics Program Coordinator | Environmental Defence
905-921-7786 (cell), 416-323-9521 ext. 251 (work) sjamal@environmentaldefence.ca
Sommet du G7 : Des groupes environnementaux demandent à la ministre McKenna d’utiliser la loi et de sévir contre la pollution par les plastiques
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OTTAWA – À la veille du Sommet du G7 à Charlevoix, au Québec, des groupes environnementaux demandent à la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, de sévir contre la pollution par les plastiques.
« La pollution plastique ruine nos océans, empoisonne la faune et contamine notre chaîne alimentaire », a déclaré l’avocat d’Ecojustice, James Gunvaldsen Klaassen. « Il est temps que le Canada utilise les outils juridiques dont il dispose pour réduire la production de plastique, les déchets et la pollution. »
Une demande déposée par les avocats d’Ecojustice, au nom de l’Association canadienne du droit de l’environnement (ACDE), Citizens’ Network on Waste Management, la Fondation David Suzuki, Ecology Action Centre, Environmental Defence, Équiterre, Greenpeace Canada, Living Oceans Society, la Fondation Sierra Club Canada et la Toronto Environmental Alliance (TEA), exhorte la ministre McKenna à ajouter les matières plastiques – y compris les microplastiques, les microfibres et les plastiques à usage unique – à la liste des substances d’intérêt prioritaire de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement de 1999. La ministre est tenue par la loi de répondre à la demande dans les 90 jours.
L’inclusion des matières plastiques dans la liste des substances d’intérêt prioritaire de la LCPE exigerait que la ministre évalue officiellement les dommages causés par la pollution plastique et qu’elle mette en œuvre la première étape de la restriction ou de l’interdiction de certaines catégories de produits de plastique et d’emballages.
« Les sociétés ont créé et perpétuent une dépendance au plastique qui entraîne des répercussions importantes pour l’environnement », a déclaré Farrah Khan, de Greenpeace Canada. « La terre ne peut digérer le plastique, de sorte que la pollution plastique s’accumule et persiste dans notre environnement pendant des siècles, contaminant les cours d’eau, la biodiversité et notre corps ».
Au Canada, moins de 11 % du plastique est recyclé. Des microfibres de plastique ont été trouvées dans les rivières, les lacs et les océans – et par conséquent, dans notre eau potable et notre nourriture. On estime que d’ici 2050, il y aura plus de plastiques que de poissons dans nos océans.
« De nombreuses communautés côtières dépendent des écosystèmes marins », a déclaré Mark Butler du Ecology Action Centre. « La pollution par les matières plastiques menace la santé marine du Canada et nous devons faire davantage pour protéger la biodiversité de nos océans. »
Des efforts internationaux sont entrepris afin de résoudre cette crise mondiale et incluent la récente proposition de l’Union européenne d’interdire les microplastiques.
« Comme le reste du monde, le Canada se trouve actuellement aux prises avec une crise des matières plastiques qui, sans action, ne fera qu’empirer », a déclaré Muhannad Malas, directeur du programme des substances toxiques chez Environmental Defence. « En demandant au Canada de sévir contre la pollution par les plastiques, nous espérons voir la mise en œuvre de lois plus strictes qui permettront de tenir l’industrie et les entreprises responsables de leurs dégâts et de garder nos eaux propres. Il est temps que le gouvernement agisse. »
« Les systèmes marins et d’eau douce, comme les bassins des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent, subissent les assauts des matières plastiques et leurs additifs fabriqués de façon irréfléchie sont rejetés sans aucun égard dans l’environnement. Les répercussions actuelles et futures pour les humains, les poissons et les animaux sauvages sont incalculables. La Loi canadienne sur la protection de l’environnementfournit l’autorité et les instruments nécessaires pour faire face à cette crise émergente au Canada. Il est temps pour le gouvernement fédéral de s’attaquer à ce défi », a déclaré l’avocat de l’ACDE, Joseph Castrilli.
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Contexte
Le sommet du G7 se tiendra du 8 au 9 juin à Charlevoix, au Québec. L’un des cinq thèmes directeurs de la réunion de cette année est : travailler ensemble à l’égard des changements climatiques, des océans et de l’énergie. De plus, des discussions portant sur l’état inquiétant de l’écosystème marin et l’urgente nécessité de l’améliorer.
Le 28 mai 2018, l’UE a proposé une interdiction sur une variété de plastiques à usage unique, en demandant en partie la collecte et le recyclage de presque toutes les bouteilles de plastique d’ici 2025.
Téléchargements médias :
Déclaration commune sur les plastiques – 4 juin 2018
Demande d’Ecojustice d’ajout du plastique de la liste des substances d’intérêt prioritaire de la LCPE– 7 juin 2018
Pour toute demande de renseignements, les médias peuvent communiquer avec :
Brendan Glausner, Communications Manager | David Suzuki Foundation
604-356-8829 bGlausner@davidsuzuki.org
Mark Butler, Executive Director | Ecology Action Center
902-266-5401 action@ecologyaction.ca
Sarah Jamal, Toxics Program Coordinator | Environmental Defence
905-921-7786 (cell), 416-323-9521 ext. 251 (work) sjamal@environmentaldefence.ca
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