Oct 09 2009
Ottawa, ON – Vendredi prochain, la Cour suprême du Canada examinera si le gouvernement fédéral a contrevenu à la loi en excluant la participation du public lorsqu’il a évalué le projet controversé de la mine Red Chris – un projet minier énorme qui transformerait un lac au nord de la Colombie-Britannique en un dépotoir de déchets miniers toxiques. L’appel pourrait régler le sort de plusieurs lacs canadiens qui sont menacés actuellement par les projets d’exploitation minière en assurant des évaluations environnementales plus rigoureuses avec la participation obligatoire du public.
« Nous avons amené cette cause au plus haut tribunal afin de protéger le droit du public en leur permettant de participer à l’évaluation des projets industriels; dans ce cas-ci, un projet d’exploitation minière qui transformerait un lac en un dépotoir de résidus toxiques », déclare Lara Tessaro, avocate de Écojustice représentant Mines Alerte Canada dans cette cause.
Le site de la mine Red Chris est situé près d’Iskut dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique à 450 kilomètres au nord de Smithers. L’exploitation de l’énorme mine à ciel ouvert de cuivre et d’or mettrait la faune en danger, provoquerait une contamination toxique des lignes de partage des eaux, et menacerait la rivière Stikine, l’une des plus grandes rivières à saumon du Canada. Le projet d’exploitation minière de l’Imperial Metals détruirait une partie de trois ruisseaux, notamment les zones de frai des truites arc-en-ciel. De plus, il convertirait le site primitif de Black Lake en un « dépôt de résidus miniers ».
En vertu des règlements de la Loi canadienne d’évaluation environnementale, les mines métallurgiques transformant plus de 3 000 tonnes de minerais par jour doivent faire l’objet d’évaluations approfondies avec la participation du public. Pourtant, le gouvernement a fourni seulement une évaluation préliminaire des risques de la mine Red Chris, malgré le fait qu’elle produira dix fois plus de minerais. De plus, le gouvernement a choisi d’évaluer seulement une petite partie du projet en négligeant la mine et l’usine présentes.
« C’est scandaleux que le gouvernement fédéral tente d’évaluer un projet d’exploitation minière tout en ignorant la mine elle-même », précise Jamie Kneen de Mines Alerte. « Les Canadiens ont démontré qu’ils veulent que les décisions environnementales soient prises au sérieux autant que les affaires économiques. Nous sommes déterminés à ce que le gouvernement fédéral garantisse cela, précise-t-il ».
La décharge de déchets du projet minier est aussi un sujet de préoccupation. Cette décharge est supposée atteindre une hauteur de 50 mètres de plus que la Peace Tower et recouvrir 271 hectares, une superficie de la grandeur de 455 terrains de football. L’énorme amoncellement provoquerait une contamination de l’eau causée par le drainage minier acide.
« Nous souhaitons sauvegarder l’habileté des canadiens à protéger l’environnement grâce à un processus d’évaluation approfondie impliquant la participation du public et par l’application du principe de prévention », affirme Richard Lindgren, avocat de l’Association canadienne du droit de l’environnement, qui a représenté six organismes environnementaux participant à l’appel comme intervenants.
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Lara Tessaro, Staff Lawyer, Ecojustice, au : (604) 685-5618 x245, cellulaire : (604) 313-3132
Jamie Kneen, Communications Coordinator, Mines Alerte Canada, au : (613) 569-3439, cellulaire : (613) 761-2273
Richard Lindgren, Association canadienne du droit de l’environnement, au : (613) 385-1686
Des organismes environnementaux amènent le gouvernement fédéral à la Cour suprême
Le plus haut tribunal du Canada entend une cause pour justifier la participation du public lors des évaluations environnementales
Ottawa, ON – Vendredi prochain, la Cour suprême du Canada examinera si le gouvernement fédéral a contrevenu à la loi en excluant la participation du public lorsqu’il a évalué le projet controversé de la mine Red Chris – un projet minier énorme qui transformerait un lac au nord de la Colombie-Britannique en un dépotoir de déchets miniers toxiques. L’appel pourrait régler le sort de plusieurs lacs canadiens qui sont menacés actuellement par les projets d’exploitation minière en assurant des évaluations environnementales plus rigoureuses avec la participation obligatoire du public.
« Nous avons amené cette cause au plus haut tribunal afin de protéger le droit du public en leur permettant de participer à l’évaluation des projets industriels; dans ce cas-ci, un projet d’exploitation minière qui transformerait un lac en un dépotoir de résidus toxiques », déclare Lara Tessaro, avocate de Écojustice représentant Mines Alerte Canada dans cette cause.
Le site de la mine Red Chris est situé près d’Iskut dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique à 450 kilomètres au nord de Smithers. L’exploitation de l’énorme mine à ciel ouvert de cuivre et d’or mettrait la faune en danger, provoquerait une contamination toxique des lignes de partage des eaux, et menacerait la rivière Stikine, l’une des plus grandes rivières à saumon du Canada. Le projet d’exploitation minière de l’Imperial Metals détruirait une partie de trois ruisseaux, notamment les zones de frai des truites arc-en-ciel. De plus, il convertirait le site primitif de Black Lake en un « dépôt de résidus miniers ».
En vertu des règlements de la Loi canadienne d’évaluation environnementale, les mines métallurgiques transformant plus de 3 000 tonnes de minerais par jour doivent faire l’objet d’évaluations approfondies avec la participation du public. Pourtant, le gouvernement a fourni seulement une évaluation préliminaire des risques de la mine Red Chris, malgré le fait qu’elle produira dix fois plus de minerais. De plus, le gouvernement a choisi d’évaluer seulement une petite partie du projet en négligeant la mine et l’usine présentes.
« C’est scandaleux que le gouvernement fédéral tente d’évaluer un projet d’exploitation minière tout en ignorant la mine elle-même », précise Jamie Kneen de Mines Alerte. « Les Canadiens ont démontré qu’ils veulent que les décisions environnementales soient prises au sérieux autant que les affaires économiques. Nous sommes déterminés à ce que le gouvernement fédéral garantisse cela, précise-t-il ».
La décharge de déchets du projet minier est aussi un sujet de préoccupation. Cette décharge est supposée atteindre une hauteur de 50 mètres de plus que la Peace Tower et recouvrir 271 hectares, une superficie de la grandeur de 455 terrains de football. L’énorme amoncellement provoquerait une contamination de l’eau causée par le drainage minier acide.
« Nous souhaitons sauvegarder l’habileté des canadiens à protéger l’environnement grâce à un processus d’évaluation approfondie impliquant la participation du public et par l’application du principe de prévention », affirme Richard Lindgren, avocat de l’Association canadienne du droit de l’environnement, qui a représenté six organismes environnementaux participant à l’appel comme intervenants.
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Lara Tessaro, Staff Lawyer, Ecojustice, au : (604) 685-5618 x245, cellulaire : (604) 313-3132
Jamie Kneen, Communications Coordinator, Mines Alerte Canada, au : (613) 569-3439, cellulaire : (613) 761-2273
Richard Lindgren, Association canadienne du droit de l’environnement, au : (613) 385-1686
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